Patrice Neveu, Paul-Marie Gondjout, Akim Daouda, Jean Valentin Leyama, Jean-Pierre Oyiba, Jean Robert Gouloungana… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

Patrice Neveu, le sélectionneur des Panthères du Gabon © Twitter/Fegafoot

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.

LES TOPS 

Patrice Neveu. Reçu jeudi et vendredi à la Primature par Rose Christiane Ossouka Raponda avec toute l’équipe des Panthères de retour de la CAN, le sélectionneur de l’équipe nationale a remercié très chaleureusement le chef de l’Etat pour « son gros geste (fait) pour motiver tout le monde ». « Sans le soutien du président Ali Bongo Ondimba, les Panthères n’auraient jamais été là où elles sont aujourd’hui » », a déclaré Patrice Neveu (lire notre article).

Paul-Marie Gondjout. De semaine en semaine, le vice-président de l’Union nationale s’affirme face à la nouvelle présidente, Paulette Missambo, qui apparait plus terne et effacée. Dans un courrier daté du 26 janvier, le premier n’a pas hésité à dire son fait à la seconde, pointant du doigt les nombreux dysfonctionnements au sein du parti depuis l’élection en novembre dernier de Missambo dont il conteste, au passage, la régularité. Celle-ci n’a été acquise que par une toute petite voix d’écart sur 642 votants (lire notre article).

Akim Daouda. Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), dont il est le directeur général, a intégré le réseau international des fonds souverains (IFSWF), a-t-on appris jeudi. Le Fonds, qui est le gestionnaire exclusif du Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG) et des participations non attribuées du portefeuille de l’État gabonais, pourra tirer profit de l’expérience des autres fonds souverains en matière de gestion des actifs de son portefeuille, de gestion financière et de gouvernance. Ce qui pourrait être bénéfique au développement de l’économie gabonaise (lire notre article).

LES FLOPS

Jean Valentin Leyama. Avec les autres membres du « Copil citoyen » dont il fait partie (aux côtés de Geoffroy Foumboula, Marc Ona Essangui et surtout Raymond Ndong Sima, etc.), l’ancien directeur adjoint de cabinet de la Présidence, devenu opposant après avoir été écarté de ses fonctions, vient de subir un cuisant échec. Ce vendredi, la Cour constitutionnelle, présidée par Marie-Madeleine Mborantsuo, a validé l’intégralité du décret comportant les nouvelles mesures anti-Covid, rejetant l’ensemble des griefs formulés par le collectif d’opposants (lire notre article) et mettant ainsi un terme définitif à leur stratégie consistant à vouloir entraver l’action publique (lire notre article). Après avoir fanfaronné, Leyama et ses comparses doivent maintenant déchanter.

Jean-Pierre Oyiba. Dans une tribune publiée dans des médias d’opposition, le député du 1er arrondissement de la commune de Franceville a grossièrement critiqué tout ce qui avait été fait au Gabon ces dernières décennies, dénonçant « tout un système que chacun de là-haut jusqu’en bas a contribué à installer et renforcer ». Cet ex-pilier du PDG tombe dans un travers bien connu : celui de ceux qui, une fois écartés du pouvoir (Oyiba a perdu le leadership dans le Haut-Ogooué et a été sèchement écarté du gouvernement), se découvre des talents d’opposant. Ce fut avant lui le cas de Jean Ping, d’Alexandre Barro Chambrier, Guy Nzouba-Ndama, Paulette Missambo et tant d’autres (lire notre article).

Jean Robert Gouloungana. A l’instar des autres parlementaires d’opposition, le député du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) du 3ème siège du département de l’Ogooué aval dans le Moyen Ogooué est sorti de l’hémicycle mardi pour dénoncer dans la rue le caractère prétendument illégal des mesures de prévention et de lutte contre le Covid-19 décidées par le gouvernement. Une initiative décriée sur le fond comme sur la forme qui lui vaut, tout comme à ses collègues, d’être depuis la risée des réseaux sociaux (lire notre article).