En convalescence à l’hôpital d’instruction militaire de Rabat au Maroc, le président gabonais a tenu samedi 1er décembre une première réunion de travail avec les responsables de son cabinet. Trois dossiers ont été étudiés à cette occasion.
Pour Ali Bongo et ses proches, une parenthèse s’est refermée hier. Celle ouverte le 24 octobre dernier qui l’a contraint à être hospitalisé à Riyad en Arabie Saoudite avant de rejoindre Rabat ce jeudi dans la matinée pour y terminer sa convalescence.
Il y a 48 heures, les médecins marocains qui ont examiné Ali Bongo l’ont confirmé : celui-ci est « désormais totalement hors de danger. » « Le président [gabonais] est sorti d’affaire », confirme une source diplomatique marocaine de tout premier plan.
Preuve de « l’amélioration significative de l’état de santé » [d’Ali Bongo], pour reprendre les termes employés par la première dame, Sylvia Bongo dans son post Facebook publié mardi et annonçant officiellement la venue du président gabonais à Rabat, le numéro un gabonais a tenu hier une première réunion de travail avec un nombre restreint de responsables de son cabinet.
Ali Bongo Ondimba avait demandé en effet, plus tôt dans la semaine, à quatre de ses collaborateurs de le rejoindre au plus vite à Rabat. Il s’agit du directeur de cabinet du président, Brice Laccruche Alihanga, du secrétaire général, Jean-Yves Teale, du chef du protocole, François Epouta, et du porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni.
Réunions de travail quotidiennes
Trois dossiers ont été traités lors de cette réunion d’une heure trente environ. Le premier a trait à l’accord-cadre avec le FMI ; le second au secteur pétrolier dont un certain nombre de permis d’exploration et d’exploitation devraient bientôt être renouvelés ; le troisième et dernier concerne l’ébauche d’un plan destiné à favoriser l’emploi.
« La croissance attendue en 2019 au Gabon est de l’ordre de 5,5 %. C’est ce qu’indique entre autres le FMI. Il faut faire en sorte que cette croissance soit plus inclusive, c’est à dire le plus possible créatrice d’emplois. Nous devons y travailler d’arrache pied », explique une source proche du dossier.
Une autre source précise que « ces réunions de travail » devraient être « institutionnalisée » durant la période de convalescence du président gabonais au Maroc, autrement dit se tenir à fréquence régulière. « Le président souhaite que ces réunions de travail aient lieu tous les jours. Leur fréquence sera déterminé en accord avec le corps médical », précise-t-elle.
Au Maroc, la convalescence d’Ali Bongo s’annonce studieuse.