Gabon Vert, Jean-Noël Amonome et Urgence Mouega, Alexandre Awassi, Jean Ping, Raymond Ndong Sima, Marc Ona Essangui… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

Ali Bongo Ondimba, ici lors de la COP 26 de Glasgow, est l'un des dirigeants au monde les plus engagés en faveur du climat © DR

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.

LES TOPS

Gabon Vert. le Gabon a été choisi cette semaine par l’ONU Climat pour accueillir du 29 août au 1er septembre la Semaine africaine du Climat. Une étape décisive avant la COP 27 qui se déroulera en Egypte en novembre prochain. Il s’agit d’une énième reconnaissance du rôle décisif joué par le pays et de ses dirigeants en matière de protection du climat et, au-delà, de l’environnement en général (lire notre article).

Jean-Noël Amonome et Urgence Mouega. les deux sportifs gabonais se sont particulièrement distingués ces derniers jours. Le premier a été élu meilleur gardien du début des éliminatoires pour la CAN 2023 (lire notre article). La seconde a décroché la première place lors de l’Open du Luxembourg de Taekwondo dans la catégorie des moins de 73 kg. De bonne augure à un an et demi des JO de 2024 à Paris (lire notre article).

Alexandre Awassi. tenace, le député du 2ème siège de la commune de Moanda a relancé sa proposition de loi visant à étendre la loi du 5 septembre 2016 sur le harcèlement en milieu professionnel afin, notamment, de l’étendre au milieu scolaire où le phénomène a pris des proportions inquiétantes (lire notre article).

LES FLOPS

Jean Ping. « Je vous le dis sans ambages. Ali Bongo candidat à la présidentielle de 2023, je le soutiendrai », a déclaré le weekend dernier Jean Eyeghe Ndong. Pour nombre d’observateurs, les déclarations de l’ex-premier ministre sont les derniers clous plantés dans le cercueil politique du leader vieillissant de la CNR dont il a été ces dernières années, plus qu’un allié fidèle, le bras droit (lire notre article).

Raymond Ndong Sima. Spécialiste des polémiques inutiles, l’ancien premier ministre ne s’illustre plus que par la publication de tribune exagérément critiques sur sa page Facebook et souvent complaisamment reprises par les médias d’opposition. Cette semaine, celui-ci a dispensé ses « bons conseils » aux autorités au sujet de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). A contretemps. Le Conseil des ministres du 7 juin a pris des décisions inédites au sujet de cet organisme, en proie ces derniers mois à d’importants dysfonctionnements, et les arriérés de pensions aux retraités ont été régularisés cette semaine (lire notre article).

Marc Ona Essangui. Appelant à la libération du syndicaliste Jean Rémy Yama, pourtant poursuivi pour abus de confiance, escroquerie et détournement de fonds publics, Tournons la page, dont il est le coordonnateur au Gabon, a commis une énorme bourde, à moins qu’il ne s’agit d’une fake news volontaire. « Rien ne justifie (la) détention préventive (de Jean Rémy Yama). Aucune cour gabonaise a prononcé un jugement à l’encontre de Jean-Rémy Yama : il est donc présumé innocent », a écrit lundi sur son compte l’association qui, manifestement, semble méconnaître le concept de « détention provisoire », pourtant en vigueur partout dans le monde (lire notre article). Pour rappel, si Jean Rémy Yama a été placé le 2 mars dernier en détention provisoire, c’est d’une part en raison de l’existence de preuves matérielles accablantes (lire notre article) ; d’autre part, parce que ce dernier, mis en cause par la Justice dans une autre affaire en 2019, avait fui à l’étranger pour échapper à d’éventuelles poursuites (lire notre article).