« Ce qu’Ali Bongo Ondimba et Lee White ont réalisé au Gabon est remarquable » (Zac Goldsmith, ministre de l’Environnement du Royaume-Uni)

Le ministre britannique de l'Environnement, Zac Goldsmith, ne tarît pas d'éloges sur les efforts faits par le Gabon en matière de protection de l'Environnement © DR

Ce samedi sur Twitter, le ministre britannique de l’Environnement, a chaleureusement salué les résultats obtenus par le Gabon en matière de protection des forêts et de lutte contre le changement climatique. Un satisfecit qui intervient quelques jours seulement après la décision de la Norvège de verser quelque 17 millions de dollars au Gabon pour sa politique de protection de la forêt équatoriale.

Ce sont quelques mots qui en disent long sur l’évolution de la perception, de plus en plus positive, du Gabon à l’international.

Ce samedi sur Twitter, le ministre britannique de l’Environnement a chaleureusement félicité le président Ali Bongo Ondimba et son ministre Lee White pour leur politique de protection des forêts.

« Ce que le président Ali Bongo Ondimba et le ministre Lee White ont accompli au Gabon est remarquable. Un leadership fantastique dont nous profitons tous », a tweeté Zac Goldsmith.

Ce tweet de la part du ministre britannique de l’Environnement est révélateur de la place de plus en plus importante qu’occupe le Gabon sur la scène internationale en matière de lutte contre le réchauffement climatique, considérée par la communauté internationale dans son ensemble comme le combat du siècle.

Conséquence indirecte, depuis quelques mois, le regard sur le pays a changé. « On le doit en partie à ses efforts en matière de protection de l’environnement », confirme un ambassadeur occidentale qui a fait une grande partie de sa carrière en Afrique centrale. En témoignent une série d’articles et de reportages récents dans les plus grands médias internationaux (une série de reportages sur TF1, une interview de Lee White sur CNN, des articles dans Le Monde ou encore Le Figaro la semaine dernière, etc.).

Le Gabon, dont le territoire est recouvert à près de 88 % par la forêt équatoriale, l’un des deux poumons verts de la planète aux côtés de l’Amazonie, est considéré comme le pays africain le plus en pointe dans la défense de l’Accord de Paris. Une appréciation qui doit beaucoup à l’implication personnelle sur le sujet du président Ali Bongo Ondimba. Ce n’est donc pas un hasard si le Gabon a été désigné comme chef de file des négociateurs africains à l’occasion de la prochaine COP 26 qui se déroulera en novembre prochain à Glasgow en Ecosse.

Pour récompenser le Gabon de ses efforts, la Norvège a annoncé cette semaine qu’elle lui versera quelque 17 millions de dollars pour les 3,4 millions de tonnes de CO2 supplémentaires séquestrées en 2016 et 2017 (lire notre article). Il ne saurait y avoir meilleur signe de considération.