Ali Bongo Ondimba, Marcel Éloi Rahandi Chambrier, Jean-Fernand Bidona, La Lettre du Continent, Marc-Louis Ropivia, Jean Ping… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

Ali Bongo Ondimba (en arrière plan) a reçu à Libreville plusieurs de ses homologues vendredi 27 novembre pour son dernier sommet en tant que président en exercice de la CEEAC © DR

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse. 

LES TOPS 

Ali Bongo Ondimba. Le chef de l’Etat gabonais a transmis le témoin vendredi à la tête de la CEEAC à son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso. Au terme de ses cinq années de mandat (2015-2020), il aura réussi l’exploit de mener à bien la réforme institutionnelle historique que la sous-région attendait depuis près de 20 ans (lire notre article).

Marcel Éloi Rahandi Chambrier. L’ex-président de l’Assemblée nationale, co-fondateur en 1968 du Parti démocratique gabonais, s’est éteint à l’âge de 87 ans. Le président Ali Bongo Ondimba lui a rendu hommage en le qualifiant d’ « humaniste engagé » en référence à la fois à sa profession de médecin et à son parcours d’homme politique (lire notre article).

Jean-Fernand Bidona . Le président de Bouenguidi Sports a de quoi avoir le sourire. Pour sa première sortie en ligue des champions de la CAF ce samedi face aux Zambiens de Forest Rangers, le club champion du Gabon a arraché un match nul. De quoi susciter de l’espoir en vue du match retour le 6 décembre prochain. En jeu : la qualification pour le second tour face à l’un des ogres de la compétition, le Tout Puissant Mazembe (lire nos articles ici et ici).

LES FLOPS

La Lettre du Continent. Le bi-mensuel consacré à l’actualité africaine va être traîné en justice par le Gabon. En cause : la publication d’un article qualifié de « mensonger et diffamatoire » par la Présidence de la République au sujet du troisième fils du président Ali Bongo Ondimba (lire nos articles ici et ici).

Marc Louis Ropivia. Alors qu’un scandale financier de grande ampleur (30 milliards de FCFA de fausses factures sur une seule année) a été mis à jour par la taskforce sur la dette intérieure concernant des marchés publics liés aux restaurants universitaires, en particulier au principal d’entre eux, celui de l’UOB, certains en imputent la responsabilité à l’ancien recteur de l’Université démis de ses fonctions il y a quelques mois en raison de sa mauvaise gestion (attribution de primes colossales, 12 millions de Fcfa de salaire mensuel, 70 millions de primes par an de fonds de souveraineté…). Mais pour d’autres, le principal responsable serait plutôt, en l’espèce, l’ex-directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CNOU), Aubert Ndjila (lire notre article).

Jean Ping. Alors qu’il le fait habituellement pour la moindre personnalité décédée (Colette Moungueugui née Thardin, Jerry Rawlings, Diego Maradona… tout dernièrement), l’opposant n’a pas jugé bon de présenter publiquement ses condoléances à Alexandre Barro Chambrier suite au décès vendredi de son père, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Marcel Éloi Rahandi Chambrier. Derrière cette omission, qui est tout sauf involontaire, se cache en réalité une lutte d’influence à couteaux tirés entre deux des principales figures de l’opposition (lire notre article).