Ali Bongo Ondimba, Linda Thomas-Greenfield, Tanguy Gahouma-Bekale, Lee White, Brice Laccruche Alihanga, Franck Ping… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

L'ambassadrice des Etats-Unis auprès de l'ON, Linda Thomas-Greenfield, élogieuse au sujet du Gabon © DR

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.

LES TOPS 

Ali Bongo Ondimba. Première participation à un grand événement international depuis l’éclatement de la pandémie de Covid-19 réussie pour le président gabonais. Mardi à Ryad, il a fait un discours très remarqué lors du forum Future Investment Initiative, qui lui a valu les ovations du public (lire notre article). Quelques jours plus tard, le numéro un gabonais s’est envolé pour la Grande-Bretagne afin de participer à la COP 26 qui se déroulera du 1er au 12 novembre à Glasgow (Ecosse) et dont le Gabon, chef de file des négociateurs africains, sera l’un des acteurs les attendus. Pour preuve, Ali Bongo Ondimba prendra la parole aux côtés de Joe Biden et d’Emmanuel Macron (lire notre article).

Linda Thomas-Greenfield. L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies étaient en tournée cette semaine en Afrique. Si elle a, à cette occasion, vigoureusement tancé la junte malienne en réaffirmant la nécessité de rendre le pouvoir au civil en organisant des élections en février prochain, elle n’a en revanche pas tari d’éloges à l’égard du Gabon. Comme le rapporte le célèbre The Washington Post, l’un des quotidiens les plus lus et respectés au monde, « Mme Thomas Greenfield a félicité le président Ali Bongo Ondimba pour la récente élection du Gabon comme membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU », mais aussi pour « son implication décisive dans la lutte contre le réchauffement climatique » (lire notre article).

Tanguy-Gahouma Bekale. Ce quadragénaire de caractère et de convictions, conseiller spécial du président Ali Bongo Ondimba, sur les questions d’environnement, ne ménage pas ses efforts depuis sa prise de fonctions en décembre 2019 à la tête du groupe des négociateurs africains pour le climat (GAN). Il sera l’une des personnalités les plus en vue lors de la COP 26 qui s’ouvrira à Glasgow lundi 1er novembre, ce qui lui vaut une grande visibilité médiatique (lire notre article).

LES FLOPS

Lee White. Le ministre de l’Environnement a été testé positif le 24 octobre dernier à Ryad. Il a depuis été placé en quarantaine dans un hôtel de la capitale saoudienne. Sauf miracle, ce Britannique d’origine risque de louper le début de la COP 26 dont il devait être l’un des principaux animateurs (lire notre article).

Brice Laccruche Alihanga. L’ex-directeur de cabinet de la Présidence de la République a été condamné ce vendredi 29 octobre par le tribunal de Libreville à cinq ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de FCFA pour « délivrance indue de documents administratifs ». Il avait déclaré, à tort, qu’il était né de père gabonais pour obtenir la nationalité gabonaise. « BLA » n’en a pour autant pas fini avec la Justice. Poursuivi dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion (qui lui vaut son placement en détention provisoire depuis décembre 2019), il risque jusqu’à 30 ans de prison ferme (lire notre article).

Franck Ping. Dans un article très fouillé publié mercredi 27 octobre, La Lettre du Continent a révélé les juteuses affaires du fils de l’opposant Jean Ping avec le Congo-Brazzaville et la Côte d’Ivoire. Au passage, le bimensuel rappelle que « lors d’une perquisition effectuée en 2014 au cabinet de l’avocat François Meyer, qui fut l’homme des affaires réservées de l’ex-président Omar Bongo Ondimba, la police française, qui enquêtait alors sur les activités africaines de l’homme d’affaires français Michel Tomi, avait saisi des documents montrant que Franck Ping avait perçu des commissions sur plusieurs des contrats de Sinohydro au Gabon » (lire notre article).