Rose Christiane Ossouka Raponda, Pacôme Moubelet Boubeya, Flore Joséphine Mistoul Yame, Mgr Jean-Patrick Iba-Bâ, Jean Ping, Jean-Jacques Evouna… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

Le premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, et son gouvernement ont annoncé cette semaine de nouvelles mesures d'assouplissement de l'état d'urgence sanitaire © DR

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse. 

LES TOPS 

Rose Christiane Ossouka Raponda. Ce vendredi, le premier ministre et les membres de son gouvernement ont annoncé une nouvelle série, la seconde depuis juillet, de mesures d’assouplissement de l’état d’urgence sanitaire décrété pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Parmi celles-ci, l’allégement du couvre-feu, la réouverture des lieux de culte, l’autorisation plus large des rassemblements politiques et syndicaux, etc. Des dispositions rendues possibles en raison des très bonnes performances enregistrées par le Gabon dans la lutte contre le virus (lire notre article et voir notre série).

Pacôme Moubelet Boubeya. Ce mardi, le Gabon a été élu membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Une élection qui est tout sauf une surprise (lire notre article) et qui a valu au pays les chaleureuses félicitations  du président de la 75ème assemblée générale de l’ONU, Volkan Bozkir (lire notre article).

Flore Joséphine Mistoul Yame. Cette semaine, l’ancienne ministre de la Protection de l’Environnement, des Ressources naturelles, de la Forêt et de la Mer, responsable de la Women’s Investment Club, a été élu président du conseil d’administration de l’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANPI). Elle est proche du premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Elle figurait d’ailleurs en quatrième position la liste du PDG lors des élections municipales dans le troisième arrondissement de Libreville, le fief du premier ministre.

LES FLOPS

Mgr Jean-Patrick Iba-Bâ. Cette semaine, l’Archevêque de Libreville a, dans un communiqué, fait part de sa décision d’ouvrir unilatéralement les églises au Gabon, contre l’avis du Vatican (lire notre article). Il a dû finalement en rebattre. Le gouvernement, par la voix du ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a fixé au 30 octobre prochain la réouverture des lieux de culte, toutefois conditionnée au strict respect des gestes barrières (lire notre article).

Jean Ping. L’ex-leader de l’opposition a essuyé une violente polémique cette semaine. En cause, la publication d’un post sur sa page Facebook dans lequel il rend un hommage appuyé à Pierre Mamboundou, qu’il n’avait pourtant cessé de combattre de son vivant. Les internautes gabonais ont dénoncé un opportunisme de mauvais aloi.

Francis Jean-Jacques Evouna. Alors que son homologue de la CPG, Alain Bâ-Oumar, le président du Conseil gabonais du patronat (CGP), a, après plusieurs jours de tergiversation, appelé à publier la liste des entreprises impliquées dans le scandale des fausses dettes intérieures (lire notre article), le président de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) est, lui, à l’inverse, resté mué. Pour les observateurs, cette attitude ambiguë pourrait s’analyser comme une volonté de sa part de couvrir certains de ses membres.