L’information, non encore officiellement confirmée, a été divulguée par Jeune Afrique dans son édition à paraître cette semaine.
C’est lors de son déplacement cette semaine à Paris, que Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, aurait abordé le sujet avec le conseiller Afrique du président français, Franck Paris.
« Franck Paris et Brice Laccruche Alihanga ont (…) évoqué l’implantation de Suez dans ce pays. La multinationale française est sur les rangs, d’une part pour remplacer Averda dans la collecte des déchets à Libreville, et, d’autre part, pour reprendre les activités de la Société d’Eau et d’Energie du Gabon (SEEG), ex-filiale de Veolia », renseigne l’hebdomadaire panafricain.
Si l’information venait à être confirmée, le Gabon ferait d’une pierre deux coups. Il réglerait le problème de la distribution d’eau et d’énergie dans sa capitale, gérée pendant plus de vingt ans par le français Veolia avant que sa filiale ne soit réquisitionnée pour mauvaise qualité de service. Il résoudrait, par la même, la problématique de collecte des déchets à Libreville qu’Averda ne semble plus en mesure de remplir correctement.
Pour rappel, en mars 2018, lors du Sommet sur l’alliance solaire internationale en Inde, le président Ali Bongo Ondimba et le DG du groupe Suez, Jean-Louis Chaussade, s’étaient longuement entretenus (lire notre article), ouvrant ainsi la voie à des discussions entre l’Etat gabonais et la multinationale française dont l’épilogue pourrait être connu prochainement.
