Wendy Sherman, Rose Christiane Ossouka Raponda, Hubert Ella Ekogha, Brice Laccruche Alihanga, Pierre-Alain Mounguengui, Jean Boniface Assélé… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

La secretaire d'Etat adjointe américaine, Wendy Sherman, s'est entretenue vendredi 6 mai avec le président Ali Bongo Ondimba © DR

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.

LES TOPS

Wendy Sherman. La secrétaire d’Etat adjointe américaine, proche de Joe Biden, était jeudi et vendredi au Gabon. Elle s’est entre autres entretenue avec le président Ali Bongo Ondimba (lire nos articles ici et ici). « Silver fox », comme elle est surnommée, a multiplié les éloges à l’endroit de son pays hôte (pour son rôle décisif dans la lutte contre le réchauffement climatique ou sa participation au sein du conseil de sécurité de l’ONU). Le signe que Washington est déterminé à renforcer son partenariat avec Libreville (lire notre série d’articles dont celui-ci).

Rose Christiane Ossouka RapondaAnnoncé depuis plusieurs années, le Fonds 4 de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garanti sociale (CNAMGS) conçu pour assurer les personnes exerçant dans l’informel va enfin voir le jour. Pour le premier ministre, qui a tenu cette semaine une réunion de suivi à ce sujet avec l’ensemble des parties prenantes, c’est un indéniable succès et pour le pays, une avancée sociale majeure ! (lire notre article).

Hubert Ella Ekogha. En visite au Gabon, la secrétaire d’Etat adjointe américaine, Wendy Sherman a eu des mots laudateurs à l’endroit de l’Agence nationale des Parcs nationaux (ANPN). « Le Gabon est un leader mondial de la conservation (de la nature et de la biodiversité) avec 10 % du pays protégés par les parcs nationaux« , a-t-elle écrit sur Twitter. De quoi conforter le directeur technique de l’ANPN, qui a accompagné Wendy Sherman durant une partie de sa visite, et ses équipes dont le travail est unanimement reconnu à l’international (lire notre article).

LES FLOPS

Brice Laccruche Alihanga. A l’approche de son procès pour corruption et détournement de fonds publics, les avocats de l’ex-directeur de cabinet de la Présidence, fébriles, font tout pour tenter de l’extrader. Il faut dire que ces dernières semaines, les témoignages à charge et les preuves matérielles contre lui se sont accumulés. Mais cette « stratégie de la dernière chance » n’a pas l’heur d’impressionner les autorités gabonaises. « C’est au Gabon dans les prétoires que se plaidera cette affaire. Certainement pas en France dans les médias », prévient une source haut placée (lire notre article).

Pierre-Alain Mounguengui. Jeudi, le juge d’instruction a rejeté la demande de mise en liberté provisoire du président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) en raison de « l’exceptionnelle gravité des faits qui lui sont reprochés ». Après l’expiration de ses dix jours de détention provisoire, l’intéressé reste donc placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville (lire notre article).

Jean Boniface Assélé. Cette semaine, le très-haut-en-couleur président du Conseil politique du Centre des libéraux réformateurs (CLR) a vu deux figures du parti claquer la porte. Las de ses emportements et de ses revirements, Alexandre Désiré Tapoyo mardi, et Nicole Assélé, sa propre fille, mercredi, ont fini par jeter l’éponge (lire notre article). Selon plusieurs sources, ils s’apprêteraient à être rejoints par d’autres importantes figures du parti.