Tourisme : Pour la première fois, le Gabon se dote d’une véritable stratégie nationale

Le ministre du Tourisme gabonais, Justin Ndoundangoye © DR

L’annonce en a été faite par le ministre Justin Ndoundangoye en clôture de la première édition des rencontres nationales du tourisme qui ont pris fin ce samedi à Libreville, la capitale du pays. 

Le tourisme pourrait devenir dans les années à venir l’une des locomotives de l’économie gabonaise. Une bonne nouvelle pour le pays qui est engagé dans une stratégie de diversification afin de réduire sa dépendance aux secteur extractifs (pétrole, mines), peu créateurs de valeur ajoutée et d’emplois, et trop exposées aux fluctuations des cours mondiaux.

C’est tout l’intérêt des rencontres nationales du tourisme qui se sont déroulées du 9 au 13 juillet dernier à Libreville. Cinq journées de travaux en atelier qui ont réuni plusieurs centaines de participants, dont ceux originaires de pays à fortes cultures touristiques (Sénégal, Côte d’Ivoire, Maroc, Tunisie…).

L’ensemble des problématiques permettant de dynamiser le secteur du tourisme au Gabon y ont été abordées. C’est le cas de la gouvernance et du cadre juridique, des infrastructures, de l’aménagement et du foncier, des besoins en investissement et des modalités de financement, de la formation aux métiers du tourisme, de l’offre touristique et de la promotion de la destination Gabon.

L’ensemble de ces éléments seront fondus dans une stratégie sectorielle nationale. « Je vous assure que les recommandations que vous avez formulées feront l’objet d’une attention particulière du gouvernement », a déclaré aux professionnels le ministre du Tourisme, Justin Ndoundangoye, réaffirmant au passage la volonté de l’Exécutif de « faire du Gabon une véritable destination touristique ».

Le Gabon dispose de tous les atouts naturels pour développer un tourisme vert, respectueux de l’environnement, et haut-de-gamme. L’accent doit cependant être mis sur la formation et sur le développement des infrastructures de transport et d’accueil. Pour le pays, l’enjeu est de taille : à la clé, des dizaines de milliers d’emplois et un apport conséquent en devises.