Sylvia Bongo Ondimba, Bouenguidi Sports, Laure Bigourd, Alexandre Barro Chambrier, Léandre Nzué, Sylvain Ombidha Talheywa III… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

La première dame, Sylvia Bongo Ondimba (à droite en arrière plan), aux côtés du premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, lors de sa visite ce vendredi 8 janvier 2021 à l'ENEDA, entièrement rénovée et équipée grâce à un co-financement de sa Fondation et du ministère des Affaires sociales © Facebook/SBO

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.

LES TOPS 

Sylvia Bongo Ondimba. Vendredi, la première dame a, aux côtés du premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, effectué une visite à l’Ecole nationale pour enfants déficients auditifs (ENEDA), seul établissement public scolarisant scolarisant les enfants en situation de handicap auditif au Gabon. Celui-ci vient d’être entièrement rénové grâce à un co-financement entre la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, très active dans la lutte contre les discriminations liées au handicap, et le ministère des Affaires sociales (lire notre article).

Bouenguidi Sports. Le champion gabonais en titre a été éliminé de la Ligue des champions de la CAF (C1) ce mercredi par une défaite étriquée 2 à 1 sur la pelouse de l’orgre de la compétition, le TP Mazembe (lire notre article). Il sort donc avec les honneurs de la compétition dont il s’agissait de sa première participation pour un club qui n’existait pas il y a encore 5 ans. Reversé dans la coupe de la CAF (C2), Bouenguidi Sports va défier Salitas FC (D1 burkinabè) au second tour préliminaire. Le match aller aura lieu le 14 février, la manche retour le 21 février. L’aventure continue !

Laure Bigourd. Considérée comme l’un des meilleurs professionnels du secteur audiovisuel dans le pays, la patronne de Gabon 24 a remporté son bras de fer judiciaire contre la société 2B Winners. Jeudi, le procureur de Libreville, André-Patrick Roponat, a classé sans suite la plainte de cette société qui réclamait à la chaine de télévision publique 230 millions de francs CFA de dédommagement pour « rupture abusive » d’un contrat de prestations.

LES FLOPS

Alexandre Barro Chambrier. Le leader du RPM risque de perdre les sept députés qui lui sont restés fidèles. Déjà, l’un d’eux, Serge Maurice Mabiala, lui a fait défection le weekend dernier pour rejoindre le RHM du ministre de la Culture et des Arts, Michel Menga M’Essone. C’est en effet sous cette étiquette que ces députés avaient été élus lors des dernières législatives d’octobre 2018. Ceux-ci sont désormais placés devant une alternative : retourner dans leur parti d’origine et conserver leur écharpe d’élu ou bien rester fidèle à Barro Chambrier et être déchu de leur mandat, la Constitution gabonaise prohibant la transhumance politique (lire notre article).

Léandre Nzué. Accusé de malversations financières et de chantage, Léandre Nzué, en détention préventive à la prison centrale de Libreville depuis le 15 septembre 2020 (lire notre article), voit sa situation s’aggraver. Serge William Akassaga Okinda, qui a assuré l’intérim jusqu’en décembre en attendant l’élection du nouveau maire, Eugène M’Ba (lire notre article), a remis lundi à la gouverneure de la province de l’Estuaire, Marie Françoise Dikoumba, un un rapport sévère sur le bilan de l’ex-édile. Un exemple : alors que le décret 401 et l’arrêté 28.1 imposent au patron de l’Hôtel de Ville de la capitale de n’avoir que 24 personnes dans son cabinet, M. Nzué en aurait eu en son temps… 284, soit 260 de plus que la limite autorisée !

Sylvain Ombidha Talheywa III. Vendredi, le porte-parole de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a appelé les agents des administrations chargées de collecter les recettes budgétaires à se remettre « rapidement » au travail au terme de six mois de grève qui auront causé un manque à gagner de 500 milliards de francs CFA ! Une attitude jugée « irresponsable » et « incivique » alors que les effets de la crise liée au Covid-19 affectent les finances publiques du pays (lire notre article).