Routes : Deux tronçons complètement réhabilités dans l’Ogooué-Lolo et la Ngounié

Mbigou est le chef-lieu du département de la Boumi-Louestsi dans la province de la Ngounié (sud du Gabon) © DR

Ces travaux ont été réalisés à l’initiative du député du 1er siège du département de la Boumi-Louestsi dans la province de la Ngounié (sud), Cyriaque Moukoundji.

Long de 80 km, impraticable depuis plus de 20 ans, l’axe Mbigou (Ngounié) – Popa (Ogooué-Lolo) a été complètement réhabilité. Sept ouvrages d’art ont été construits tout au long du tronçon, dont les ponts Impambela (rivière Massolo), Lebagni 1 (rivière Missodji), Lebagni 2 (rivière Mavikou), Itsiba (rivière Matombo), Koumala (rivière Matogho), Moupopa1 (rivière Mibenga, Moupapa2 (rivière Mighigna) et Mwane Moukoko.

Le tronçon Mbigou-Lebamba (85 km) a, lui aussi, été réhabilité à l’initiative du député qui a sollicité l’expertise de la subdivision des Travaux publics de Mouila. Les travaux, qui ont duré deux mois, ont consisté en une opération de décapage, de reprofilage, de rechargement, de compactage et d’ensoleillement. Les 16 zones d’ombre (bourbiers) qui rendaient très difficile la circulation ont toutes été traitées.

Les chefs des villages et regroupements concernés ont remercié le député pour son initiative et appelé les autorités à procéder au bitumage de cet axe, vital sur le plan économique, le département de la Boumi-Louetsi étant considéré comme le grenier de la province de la Ngounié.

Des travaux qui pourraient s’inscrire dans la politique volontariste, en même temps que la nouvelle doctrine des autorités gabonaises en matière d’infrastructures. Fini les éléphants blancs, ceux-ci appartiennent au passé. Priorité est donnée aux ouvrages à fort rendement sur le plan économique et social, autrement dit à ceux dont le coût est relativement faible par rapport aux retombées escomptées en termes de développement et pour l’amélioration du quotidien des populations. Il ne s’agit plus par ailleurs de faire sortir de terre ex nihilo des routes ou autres infrastructures de transport mais, dans la mesure du possible, de se reposer sur l’existant en opérant des travaux de réhabilitation, ce qui est davantage pertinent sur le plan économique comme écologique.