Rose Christiane Ossouka Raponda veut que les investissements réalisés sur prêts de la BAD aient « un impact plus rapide et plus visible sur l’amélioration du quotidien des Gabonais »

Le siège de BAD à Abidjan en Côte d'Ivoire © DR

Le premier ministre gabonais s’est entretenu jeudi 12 mai avec le nouveau représentant de la BAD au Gabon, Nouridine Kane Dia. L’occasion pour elle de faire preuve de fermeté et remettre les points sur les « i ».

D’habitude, ce genre d’entretien donne lieu à des paroles policées. Pas cette fois-ci.

Hier, jeudi 12 mai, Rose Christiane Ossouka Raponda a reçu à la Primature le nouveau représentant de la Banque africaine de développement au Gabon, Nouridine Kane Dia.

Un rendez-vous important car le Gabon est l’un des pays dans lequel la BAD est le plus engagé.

Ce que le premier ministre n’a pas manqué de relever. « Le Gabon et la Banque africaine de développement travaillent ensemble très étroitement dans des domaines aussi variés que l’employabilité des jeunes ou la mécanisation de l’agriculture, en passant par les infrastructures », a souligné sur sa page Facebook Rose Christiane Ossouka Raponda, indiquant que « ce partenariat a vocation à être renforcé à l’avenir. »

« Toutefois », rappelle aussitôt le chef du gouvernement gabonais, « les prêts octroyés par la BAD le sont pour accompagner le développement des Etats. C’est pourquoi il est d’autant plus important, et le Président Ali Bongo Ondimba insiste particulièrement sur ce point, que les investissements réalisés aient un impact plus rapide et plus visible sur l’amélioration du quotidien des Gabonais(es) ».

S’agissant de prêts, et non de dons, les fonds en provenance de la BAD sont intégralement remboursées avec intérêt, même à taux bonifié. D’où le ton relativement ferme du premier ministre gabonais, économiste reconnue.