Jeudi 21 octobre, après 8 ans d’absence, le Gabon vient officiellement de réintégrer l’Initiative pour la transparence des industries extractives. Une preuve supplémentaire que le Gabon, longtemps critiqué pour sa gestion opaque des secteurs miniers et pétroliers, est décidé d’ouvrir un nouveau chapitre de son Histoire.
« Ce 21/10/21, le Gabon vient officiellement de réintégrer l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) », s’est réjoui hier sur Twitter Ali Bongo Ondimba après la réception d’un courrier que lui a adressé le jour même Helen Clark, la présidente de cet organisme international (lire notre article).
« C’est la récompense d’un travail acharné pour améliorer la gouvernance et renforcer la transparence dans la gestion des secteurs pétrolier et minier », a précisé le chef de l’Etat gabonais.
Ce 21/10/21, le #Gabon vient officiellement de réintégrer l'Initiative pour la transparence des industries extractives (#ITIE).
C'est la récompense d'un travail acharné pour améliorer la #gouvernance et renforcer la #transparence dans la gestion des secteurs pétrolier et minier.— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) October 21, 2021
Le Gabon avait été exclu de l’ITIE il y a maintenant 8 ans. Une éternité car, après des choix malheureux au poste de directeur de cabinet (Maixent Accrombessi, Brice Lacchruche Alihanga), le président Ali Bongo Ondimba a fait appel à une nouvelle équipe, plus jeune, mieux formée, plus travailleuse et dont les valeurs éthiques sont, à bien des égards, radicalement différentes de celles de leurs prédécesseurs.
La réintégration à l’ITIE a d’ailleurs été un dossier piloté par l’ex-coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, qui, durant près de deux ans (de décembre 2019 à septembre 2021) a remis de l’ordre dans les finances publiques du pays.