Reçue par Ali Bongo Ondimba, la délégation du FMI satisfaite des réformes entreprises par le Gabon pour stabiliser son économie

Ali Bongo Ondimba recevant mercredi 2 octobre 2019 à Libreville la délégation du FMI © DR

En séjour au Gabon depuis quelques jours pour la 4ème et 5ème revue de leur programme de soutien au pays, la délégation du Fonds monétaire international (FMI), menée par son chef de mission, Boileau Yeyinou Loko, a été reçue ce mercredi au Palais du Bord de mer par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Lors de cette audience, le chef de mission du FMI a fait un point sur la situation économique du Gabon, ainsi qu’une évaluation du programme qui lie le pays au FMI au chef de l’Etat gabonais.

« Le chef de mission de l’institution internationale s’est dit satisfait des réformes entreprises par le Gabon afin de stabiliser sa situation économique, et a réitéré la volonté de la hiérarchie du FMI de continuer à accompagner le Gabon dans son processus de développement », indique un communiqué de la présidence Gabonaise.

« Tout en se félicitant de l’excellence des relations entre le Gabon et le FMI, le Chef de l’Etat a réitéré son engagement à ne ménager aucun effort pour la stabilisation de notre économie », complète le texte.

« Les avancées du programme de soutien du FMI font l’objet d’un suivi attentif du premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé, et du ministre de l’Economie et des Finances, Roger Owono Mba. Mais le président Ali Bongo tient à superviser lui-même ce dossier », explique une source au sein du Palais du Bord de mer.

Victime de la chute des cours des matières premières à partir de 2014, et notamment du pétrole, le Gabon a fait appel au FMI pour soutenir son économie. En juin 2017, l’Institution de Bretton Woods a débloqué un montant de 642 millions de dollars dans le cadre d’un programme triennal, qui prendra fin en juin 2020.

En contrepartie, le Gabon s’est engagé à partir de 2018 dans des réformes structurelles d’une ampleur inédite visant à rééquilibrer ses finances publiques, réduire ses dépenses de fonctionnement au profit des dépenses d’investissement et des dépenses en matière sociale. Il a également entrepris une réforme de son système de formation visant à privilégier l’enseignement technique et professionnel qui correspond davantage aux besoins recensés sur le marché du travail.