Au lendemain de l’officialisation du nouveau prêt triennal (portant sur la période 2021 à 2023) d’un montant de 320 milliards de francs CFA accordé par le FMI au Gabon, signe de la confiance placée par l’Institution de Bretton Woods dans le pays, le chef de l’Etat gabonais s’est entretenu avec son représentant au Gabon, Marcos Poplawski-Ribeiro.
L’entretien, « particulièrement chaleureux » selon des témoins, s’est déroulé lundi au Palais Rénovation.
A cette occasion, le représentant du FMI au Gabon n’a pas tari d’éloges à l’endroit des autorités gabonaises, comme le montre ses déclarations à l’issue de l’entretien.
« Si nous avons achevé ce nouveau programme (le nouvel accord de prêt, NDLR), c’est parce qu’il y a vraiment une vision efficace au niveau du Gabon en matière de riposte face à la Covid-19 tant sur le plan sanitaire que sur le plan économique », a déclaré Marcos Poplawski-Ribeiro.
« Il s’agit maintenant de poursuivre les réformes sur lesquelles nous avons beaucoup échangé avec les autorités gabonaises ces derniers mois (…) Je veux parler du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Ces derniers mois, nous avons énormément discuté avec le gouvernement concernant le PAT. Au FMI, nous sommes conscients qu’il s’agit d’un bon plan », a-t-il ajouté.
Pour le FMI, le PAT est un « bon plan »
L’entretien entre le président Ali Bongo Ondimba et le représentant du FMI au Gabon intervient quelques jours seulement après l’officialisation, intervenue vendredi 30 juillet, du nouvel accord de prêt consenti par l’Institution de Bretton Woods au Gabon : 319 milliards de francs CFA au titre de Mécanisme élargi de crédit (MEDC). Il succède au programme triennal de 642 millions de dollars portant sur la période 2017-2019.
Comme l’a publiquement avoué Marcos Poplawski-Ribeiro, la qualité de la riposte sanitaire contre la Covid-19 (le Gabon est considéré comme l’un des pays les plus efficaces en la matière par l’OMS, l’ONU, etc.), ainsi son équivalent sur le plan économique (contenu dans le PAT) ont pesé lourds dans la balance et ont achevé de convaincre le FMI.
