La pauvreté recule au Gabon

Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Biendi Maganga-Moussavou, lors de la célébration mardi 16 octobre à Libreville de la Journée mondiale de l’alimentation sur le thème « Agir pour l’avenir. La Faim Zéro en 2030, c’est possible » © Ministre de l'agriculture du Gabon – Facebook

La preuve, le taux de personnes ne disposant pas d’assez de nourriture dans le pays a baissé de 9,7 % en 2004 à 7 % en 2017. 

C’est ce qu’a révélé mardi 16 octobre le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage chargé du programme GRAINE, Biendi Maganga-Moussavou, à l’occasion de la célébration à Libreville de la Journée mondiale de l’alimentation sur le thème « Agir pour l’avenir. La Faim Zéro en 2030, c’est possible ».

« Au Gabon, en dépit de la contre-performance mondiale et sous-régionale, il est encourageant de noter que la population sous-alimentée ne disposant pas d’assez de nourriture d’un point de vue quantitatif  a diminué de 9,7 % en 2004 à 7 % en 2017, soit une baisse de 48 600 personnes », a déclaré le ministre.

Des déclarations faites en présence du coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale et représentant de la FAO au Gabon, Hélder Muteia, qui a souligné le fait que « l’énorme potentiel dont dispose le Gabon dans le domaine agricole devrait aider le pays, non seulement, à sortir de la crise économique qu’il traverse actuellement, mais également à améliorer sa situation alimentaire et nutritionnelle, et contribuer ainsi à atteindre l’objectif faim zéro ».

Le développement de l’agriculture, une priorité au Gabon

Le Gabon a fait de l’agriculture l’une de ses priorités dans sa stratégie de croissance et de diversification économique. Depuis dix ans, la part de ce secteur dans le PIB du pays n’a cessé de progresser, passant de 3 % en 2010 à 7 % en 2017. En outre, le secteur agricole étant très intensif en main d’oeuvre, les autorités gabonaises s’appuient sur lui pour stimuler la création d’emploi dans le secteur privé, notamment en dehors des grandes métropoles, dans les territoires ruraux, là où les besoins sont les plus prégnants. Enfin, il s’agit également pour le pays de diminuer sa facture de biens d’importation, composée pour une partie importante de denrées de consommation courante.