Nathan Blaise Mihindou Mi Nzambe, Patrick Daouda Mouguiama, Guy-Patrick Obiang Ndong, Léandre Nzué, Alexandre Barro Chambrier, Mays Mouissi… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

Le maire de Libreville, Léandre Nzué, a été placé en garde à vue en fin de semaine © DR

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse. 

LES TOPS 

Nathan Blaise Mihindou Mi Nzambe. Il est le plus jeune à avoir été reçu au Baccalauréat cette année au Gabon. Né le 30 mai 2006, élève en classe terminale C au Lycée Monseigneur Bessieux, Nathan a obtenu son diplôme avec une moyenne de 13,21/20 décrochant une mention « Assez bien ». Il compte désormais se spécialiser en cyber-sécurité. Toutes nos félicitations et bonne chance à lui pour la suite de ses études et sa carrière.

Patrick Daouda Mouguiama. Le ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieur a su parfaitement mener à son terme les épreuves du Baccalauréat, organisées cette année en décalé et dans un contexte compliqué en raison de l’épidémie de Covid-19. Résultat : tout s’est parfaitement bien déroulé et avec un taux moyen de réussite de 65,63 %, cette session 2020 du Baccalauréat se révèle être au final un excellent cru (lire notre article).

Guy-Patrick Obiang Ndong. L’ex-porte parole du Comité de riposte au coronavirus et désormais ministre de la Santé a constaté cette semaine avec satisfaction la chute continue du nombre de cas actifs, positifs au Covid-19, au Gabon. Pour la première fois depuis avril, ce chiffre est repassé sous la barre symbolique des 1 000 cas (850 à la date du vendredi). Avec l’effondrement des contaminations, la stagnation du nombre de morts et l’augmentation très forte du nombre de tests, le Gabon conforte son statut de bon élève africain de la riposte face au Covid-19 (lire notre article).

LES FLOPS

Léandre Nzué. A l’issue de son audition ce vendredi par les services de la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (DGCISM), communément appelée B2, le maire de Libreville a été placé en garde à vue. Il sera déféré lundi devant le procureur de la République. L’édile de la capitale serait soupçonné de malversations et de détournement de fonds publics (lire notre article).

Alexandre Barro Chambrier. Le président du Rassemblement pour la modernité(RPM), parti d’opposition, a critiqué avec virulence la déclaration de politique générale du premier ministre, faite vendredi 4 septembre dernier. Ses arguments mêlant procès d’intention et ressentiments (remontant à l’époque où Rose Christiane Ossouka Raponda était maire de Libreville, ville dans laquelle Barro Chambrier a échoué à se faire réélire député en octobre 2018) n’ont cependant guère convaincu. L’opposant va même en privé jusqu’à user de critiques sexistes et misogynes (lire notre article). Un comportement rétrograde pour cet ex-baron du PDG, devenu opposant sur le tard, et qui se pique d’être progressiste.

Mays Mouissi. Celui qui est souvent présenté, à tort, dans les médias comme « économiste » (il n’en a pas la qualification universitaire) a tenté de justifier sa position sur la dette gabonaise qu’il estime trop élevée (lire notre article). Un argumentaire qui suscite l’admiration de quelques uns de ses followers sur les réseaux sociaux mais qui ne tient en rien la route sur le plan académique en raison de ses lacunes et de ses incongruités (lire notre article).