Mine de fer de Belinga : Rose Christiane Ossouka Raponda s’entretient avec les dirigeants d’Ivindo Iron

Le premier ministre gabonais en réunion avec les représentants d'Ivindo Iron © Facebook/RCOR

La phase d’exploration du gisement de fer de Belinga, qui durera trois ans, a été lancée le 16 octobre à Makokou dans la province de l’Ogooué-Ivindo par la société Ivindo Iron, joint-venture entre l’Etat gabonais et l’australien Fortescue Metals Group. Lundi 12 décembre, le premier ministre a reçu ses dirigeants.

« J’ai reçu en séance de travail la société Ivindo Iron, venue me faire un point d’étape du projet de développement de la mine de fer de Belinga », a écrit sur les réseaux sociaux Rose Christiane Ossouka Raponda. « L’exploitation de cette mine », a-t-elle ajouté, « devrait générer de nombreux emplois directs et indirects dans la localité. »

Découvert en 1955, le gisement de fer de Belinga couvre une superficie de 4500 km2 avec des réserves estimées à 1 milliard de tonnes pour une teneur d’environ 65 %. Des caractéristiques qui font de ce gisement un des plus grands gisements d’hématite à haute teneur non développés au monde.

La relance du projet de Belinga s’inscrit dans la volonté du Gabon de relancer son secteur minier. Compte tenu de son potentiel en la matière, le pays est idéalement placé pour accompagner la transition énergétique ou l’électrification et la décarbonation de l’économie, très gourmandes en métaux. En matière de manganèse, le Gabon fait partie des deux premiers producteurs mondiaux.