Depuis que le gouvernement du Gabon a, mardi 27 février, accusé de pollution l’entreprise française Veolia, les langues se délient du côté des ONG de défense de l’environnement.
Sur son compte Twitter, Marc Ona Essangui, l’une des grandes figures de l’opposition au Gabon au sein de la société civile, et responsable de l’ONG Brainforest, a reconnu sur son compte Twitter que les actes de pollution que le gouvernement gabonais reproche à Veolia étaient bien avérés. « Cela fait longtemps que nous [les] dénonçons », a-t-il écrit, tout en reprochant au gouvernement gabonais de ne pas les avoir dénoncés plus tôt.
Chez les défenseurs de l’environnement, les voix sont de plus en plus nombreuses à s’élever contre les pratiques de l’entreprise française. « Les preuves de ces actes de pollution sont accablantes », nous dit l’un d’entre eux qui s’est rendu en différents endroits pour s’en rendre compte par lui-même.