Les autorités gabonaises souhaitent que les effets de ses actions soient plus rapidement et tangiblement ressentis par les Gabonais, notamment en matière sociale. A plus long terme, elles cherchent à développer la production locale afin d’augmenter la concurrence et tirer les prix vers le bas. Une manière également pour elles de réduire la facture de ses importations, en grande partie constituée par les denrées alimentaires.
Afin de contrarier la hausse des cours mondiaux des denrées alimentaires, le gouvernement gabonais a décidé d’exonérer temporairement de droits de douane et de TVA 58 produits de grande consommation importés. Une mesure déjà mise en oeuvre dans le passé.
La décision a été prise en début de semaine par le ministère de l’Économie, en concertation avec les syndicats et les opérateurs économiques.
Le nouveau dispositif, mis en oeuvre sur une durée de six mois, cible en priorité les produits de première nécessité particulièrement consommés « par les ménages disposant des revenus modestes ».
C’est le cas notamment de la volaille, des produits laitiers ou encore de certaines variétés de riz.
« Le président souhaite que l’action publique soit efficace à court terme. Tout cela doit se combiner avec la mise en oeuvre de réformes structurelles qui doivent produire leurs fruits à plus long terme », explique une source proche du Palais du Bord de mer.
Justement, à plus long terme, le Gabon cherche à développer sa production locale afin d’augmenter la concurrence et faire ainsi baisser les prix des produits importés. Par la même occasion, le pays entend réduire la facture de ses importations, en grande partie constituée par des denrées alimentaires.
