Loué pour sa politique volontariste de protection de l’environnement, le Gabon organise des ateliers de formation consacrés à la gestion durable des forêts et à l’amélioration de l’accès des bois certifiés FSC aux marchés internationaux

Des ateliers de formation à la certification FSC se déroulent actuellement au Gabon © DR

Le ministère des Forêts et de l’Environnement et le Forest Stewardship Council (FSC) organisent du 30 novembre au 3 décembre 2020 à Libreville des ateliers de formation à la certification FSC pour les agents des Eaux & Forêts. En matière de protection de l’environnement et des forêts en particulier, qui couvrent 85 % de son territoire, le Gabon est considéré comme exemplaire. 

Organisés dans le cadre de l’accord de coopération signée le 31 janvier dernier entre les deux parties, ces ateliers de formation vise à promouvoir la gestion durable des forêts gabonaise et à améliorer l’accès des bois et produits du bois gabonais certifiés FSC aux marchés de référence. Une initiative qui s’inscrit dans la volonté de généraliser la gestion durable des forêts du Gabon selon la norme du Forest Stewardship Council (FSC) à l’horizon 2022.

« La certification FSC représente un enjeu majeur pour le développement du secteur forestier au Gabon. J’encourage fortement tous les agents du ministère ici présents à réellement s’imprégner de l’importance de cette certification afin de contribuer à sa mise en œuvre et ainsi nous permettre de nous positionner durablement sur les marchés internationaux », a déclaré le directeur général des Forêts, M. Ghislain Moussavou.

L’ « or vert » pour remplacer l’ « or noir

La formation, qui se déroule sur quatre jours, comporte une partie théorique et une partie pratique avec des ateliers portant sur des concepts particuliers du FSC (paysages forestiers intacts, hautes valeurs de conservation, Consentement libre préalable [CLIP]).

Pour rappel, le FSC est le standard le plus exigeant en termes de certification. Il offre de nombreux avantages. La certification contribue à renforcer l’attractivité de la filière bois, à stimuler la création d’emplois (sachant que l’ « or vert », la production durable du bois, a vocation à terme à se substituer à l’ « or noir », le pétrole), et à renforcer la politique gabonaise de développement durable, qui constitue déjà une référence dans la sous-région et en Afrique.