« L’inscription du Parc national de l’Ivindo sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité vient récompenser les efforts du Gabon en matière de protection des forêts » (Ali Bongo Ondimba)

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba © DR

Hier, le chef de l’Etat gabonais, connu pour sa sensibilité aux questions environnementale, a saluer l’annonce de l’inscription par l’Unesco du Parc national de l’Ivindo sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité.

« L’inscription par l’Unesco du Parc national de l’Ivindo sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité vient récompenser les efforts du Gabon en matière de protection des forêts », a tweeté le président gabonais quelques minutes plus tard après l’officialisation de cette annonce, ajoutant sur un autre réseau social, Facebook, qu’il s’agissait « d’un grand jour pour le pays et la planète ».  

C’est au cours de la 44ème session élargie du Comité du patrimoine mondial organisée par l’UNESCO en coopération avec le pays hôte, la Chine, que la décision d’inscrire le patrimoine mondial de l’humanité a été adoptée (lire notre article).

Le Gabon, dont le territoire est recouvert à près de 88 % par la forêt équatoriale, l’un des deux poumons verts de la planète, est considéré comme l’un des pays les plus en pointe en matière de protection de l’environnement. C’est d’ailleurs lui qui a été désigné comme chef de file des négociateurs africains en vue de la COP 26 prévue en novembre prochain à Glasgow en Ecosse. Récemment, le pays a reçu 17 millions de dollars de la part de la Norvège pour son action en faveur de la protection des forêts qui sont des pièges naturels à carbone. Une première pour un pays africain.