L’inscription par l’Unesco du Parc national de l’Ivindo au patrimoine mondial de l’humanité consacre le rôle majeur du Gabon en matière de lutte contre le réchauffement climatique

Le Parc national de l'Ivindo vient d'être inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco © DR

Le Parc national de l’Ivindo, situé dans la province de l’Ogooué-Ivindo dans le centre-est du pays, vient d’être inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). De quoi renforcer davantage le statut de leader africain en matière de protection de l’environnement du Gabon. 

C’est au cours de la 44ème session élargie du Comité du patrimoine mondial organisée par l’UNESCO en coopération avec le pays hôte, la Chine, que la décision d’inscrire le patrimoine mondial de l’humanité a été adoptée.

c’est en janvier 2020 que le dossier de candidature du parc national de l’Ivindo avait été déposé auprès de l’Unesco.

Aussitôt rendue officielle, l’annonce a été saluée par le ministre de l’Environnement, Lee White.

Selon l’Agence gabonaise de presse qui a relayé l’information, « il s’agit du deuxième site au Gabon à être inscrit sur la liste de l’UNESCO, après le Parc de la Lopé. Le Parc national de la Lopé est un site protégé, inscrit depuis 2007 sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO sous le nom de “Écosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda”. Il est qualifié de mixte car il est remarquable pour sa forêt ainsi que ses vestiges de cultures passées », rappelle l’AGP.

Le Gabon, dont le territoire est recouvert à près de 88 % par la forêt équatoriale, l’un des deux poumons verts de la planète, est considéré comme l’un des pays les plus en pointe en matière de protection de l’environnement. C’est d’ailleurs lui qui a été désigné comme chef de file des négociateurs africains en vue de la COP 26 prévue en novembre prochain à Glasgow en Ecosse. Récemment, le pays a reçu 17 millions de dollars de la part de la Norvège pour son action en faveur de la protection des forêts qui sont des pièges naturels à carbone. Une première pour un pays africain.