Le Gabon veut augmenter significativement le montant des investissements dédiés à l’agriculture

Le ministre de  l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavoula, et son collègue de la Promotion des investissements et des Partenariats public-privé, Jean Fidèle Otandault lors de leur entretien lundi 12 août © Facebook/ministre de l'Agriculture du Gabon

La problématique a été au cœur d’une séance de travail lundi 12 août entre le ministre de  l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavoula, et son collègue de la Promotion des investissements et des Partenariats public-privé, Jean Fidèle Otandault.

Les projets susceptibles d’être rapidement menés dans le cadre de partenariats public-privé impliquant des investisseurs étrangers dans le domaine de la transformation agricole ont été passés en revue par les deux membres du gouvernement au cours de leur entretien.

« L’heure n’est plus aux promesses mais aux réalisations. Nous sommes dans la phase des travaux pratiques », indique-t-on du côté du ministère de l’Agriculture, en précisant que l’enjeu est d’ « augmenter significativement le montant des investissements dédiés à l’agriculture ».

A l’issue de cet échange, un groupe de travail mixte a été mis sur pied dans le but d’accélérer les dossiers examinés et de proposer sous quinzaine des projets de contrats finalisés. « Nous souhaitons aller vite », confirme une source au sein du ministère de la Promotion des investissements.

Les objectifs poursuivis par le Gabon sont pluriels : diversifier son économie en développant sur place une activité de transformation agricole ; ce faisant, capter davantage de valeur ajoutée localement ; et créer davantage d’emplois, le secteur agricole étant très intensif en main d’oeuvre et permet une meilleure répartition des emplois sur l’ensemble du territoire gabonais, alors que l’activité économique générée par les autres secteurs a tendance à se concentrer dans les grands centres urbains.

Autre externalité positive induite par le secteur agricole, particulièrement appréciable : son effet d’entrainement sur les autres secteurs. En effet, pour développer l’agriculture, il convient d’électrifier les zones rurales, construire des infrastructures routières ou encore d’édifier un réseau convenable d’accès à l’énergie.