Selon la présidence de la République, la facture des importations de denrées alimentaires s’élève à 400 milliards FCFA depuis le début de l’année.
600 000 tonnes de bananes-plantain importées du Cameroun en 2018. 122,5 millions de tonnes de viandes animales importées d’Amérique et d’Asie sur la même période selon les statistiques de la direction générale des douanes et des droits indirects. Etc. La facture des importations alimentaires ne cessent d’augmenter.
L’année dernière, lors du forum économique organisé en partenariat avec la Banque islamique de développement (Bid), la ministre Madeleine Berre avait annoncé que les importations de denrées alimentaires du pays s’établissaient depuis un moment à 1,5 milliard de dollars par an, soit 800 milliards FCFA. Manifestement, ce rythme s’est encore accéléré.
Les effets pervers de cette situation sont nombreux : dépendance alimentaire, absence de création d’emplois dans le secteur agricole, réduction des réserves de change du pays, etc.
Conscient de cette situation, le gouvernement cherche à y remédier notamment en incitant les jeunes à se lancer dans l’agriculture. Un objectif qui suppose notamment de développer l’enseignement professionnel dans ce secteur.
