Dans une nouvelle étude, la Banque africaine de développement (BAD) distingue sept pays africains pionniers en matière de croissance verte et de financement climatique : Kenya, Rwanda, Maroc, Tunisie, Ethiopie, Mozambique et… Gabon.
Alors que le débat sur la dette africaine fait rage, la Banque africaine de développement (BAD) a, dans une étude publiée fin de janvier qui vient d’être rendue publique, évalué les nouveaux mécanismes de financement d’une croissance soucieuse de la préservation de l’environnement.
Intitulée « Croissance verte en Afrique », cette étude, menée conjointement avec l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI), présente une cartographie des pays selon leur degré d’avancement en matière de projets verts (énergies renouvelables, parcs éco-industriels, etc.). Elle désigne des pionniers en matière de croissance verte et, surtout, de finance climatique.
Parmi ceux qui sortent du lot, le Gabon qui constitue un modèle dans la lutte contre la déforestation, en vue d’assurer une croissance verte. L’annulation de l’exploitation forestière sur 1,3 million d’hectares, notamment dans les sanctuaires et les parcs nationaux, ainsi que l’interdiction d’exporter du bois non transformé ont entraîné une baisse de 50 % de l’exploitation forestière.
Recouvert à 88 % par la forêt tropicale, le pays, qui exploitait 3,5 millions de mètres cubes de bois par an il y a quinze ans, a ramené ce seuil à 1,5 million de m3. Libreville a d’ailleurs demandé à toutes les sociétés forestières présentes sur son sol de se conformer au Forest Stewardship Council (FSC), un label qui promeut une gestion durable de la forêt.
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