Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques va réduire les activités polluantes générées par son portefeuille

Le patron du FGIS, Akim Daouda © DR

C’est l’un des effets concrets de la COP 26 qui se déroule actuellement à Glasgow. Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) veut réduire à terme les activités polluantes de son portefeuille. Il vient de lancer un appel d’offres pour recruter un consultant dont ce sera la mission.

« Dans la lignée de ses objectifs de durabilité et de contribution à la protection du patrimoine naturel gabonais, le FGIS souhaite recruter un consultant chargé de : mesurer l’empreinte carbone du portefeuille du Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG) et d’élaborer la stratégie de décarbonisation du portefeuille du FGIS », indique le Fonds.

La date limite de dépôt des offres est fixée au 29 novembre 2021, pour une mission d’une durée de 3 mois.

La décarbonisation du portefeuille du Fonds gabonais consiste à réduire progressivement sa consommation d’énergies primaires émettrices de gaz à effet de serre, c’est-à-dire de combustibles fossiles ; ou bien à stocker dans le sous-sol le dioxyde de carbone, ce qui permet de réduire les activités génératrices de pollution.

En prenant en compte la notion d’impact environnemental, le FGIS entend faire partie des véhicules d’investissement parmi les plus vertueux en matière d’émission de carbone, dont les performances financières sont souvent meilleures que leurs comparables.

Créé en 2012, le FGIS gère le fonds souverain de la République gabonaise des participations non-attribuées du portefeuille de l’État. Cette structure compte à ce jour une centaine de participations dans différents secteurs d’activités : le financement des infrastructures, l’accompagnement des PME ou encore le soutien aux secteurs sociaux.