L’approbation d’un nouveau prêt sur 3 ans par le FMI est « une marque de confiance importante dans la capacité du Gabon à se réformer et à transformer son économie » (Rose Christiane Ossouka Raponda)

Le premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda © DR

Hier, le premier ministre gabonais a salué l’approbation par le conseil d’administration du FMI de l’accord triennal de facilité élargie pour la période 2021-2023. Son montant s’élève à 319 milliards de francs CFA (580 millions de dollars).

« Le Conseil d’administration du FMI vient d’approuver l’accord économique et financier triennal pour 2021-2023 ! », a indiqué sur sa page Facebook la première ministre gabonaise, ajoutant que « cette décision vient consacrer le long et méritoire travail du Président de la République Ali Bongo Ondimba et de mon Gouvernement ».

Restituant l’importance de cette décision, la première femme chef du gouvernement dans le pays a précisé que celle-ci « constitu(ait) une marque de confiance importante dans la capacité du Gabon à se réformer et à transformer son économie pour la rendre plus compétitive et créatrice d’emplois ».

Pour les autorités gabonaises, l’approbation par le conseil d’administration du FMI de ce nouvel accord de prêt est importante sur le plan financier – elle donne au pays une bouffée d’oxygène alors que son économie a souffert de la crise de la Covid-19 – mais aussi sur le plan symbolique.

Elle renforce en effet la confiance que peuvent avoir les bailleurs de fonds et le marché d’une manière générale dans la signature gabonaise. Car si le FMI accepte de prêter une telle somme au Gabon (320 milliards de FCFA), c’est qu’il s’est assuré auparavant de la capacité du bénéficiaire à le rembourser.