Lancement du recensement biométrique dans la fonction publique, une petite révolution au Gabon

C'est le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre, qui supervise l'opération de recensement biométrique des fonctionnaires © DR

La première phase de collecte des données biométriques des agents publics débutera ce lundi 30 septembre au Gabon, a annoncé le ministère de la Fonction publique. 

Sont concernés par cette première phase la présidence de la République, la Primature, ainsi que les ministères de la Fonction publique, des Mines, des Relations avec les institutions, du Pétrole, de la Communication, de l’Agriculture et de l’Environnement.

Pour le Gabon, il s’agit d’une petite révolution. Le recensement biométrique permettra en effet d’actualiser la liste des fonctionnaires actifs et donc de supprimer de celles-ci les agents qui ne le sont plus mais qui continuent de percevoir leur traitement (une pratique courante par le passé et qui persisterait encore ça et là).

Cette innovation s’inscrit dans le cadre de la réforme inédite de l’Etat initiée en 2018 dont l’une des mesures phares est la maîtrise des effectifs de la fonction publique et, partant, de sa masse salariale, qui constitue le gros des dépenses de fonctionnement de l’Etat

Ces réformes portent déjà leur fruit, en début d’année, le Gabon est repassé sous la barre des 100 000 fonctionnaires après avoir atteint un pic en 2016 avec 104 000 agents. Cet effort s’inscrit dans le cadre plus général de maîtrise des finances publiques de l’Etat, dont l’objectif est la suppression à terme des déficits et la réduction importante du niveau d’endettement.