La BAD pourrait accorder un prêt de 41 milliards de francs CFA au Gabon pour diversifier son économie

Mardi 25 juin à Libreville, le bureau de la Banque africaine de développement (BAD) au Gabon a reçu le nouveau ministre de la Promotion des investissements, Jean-Fidèle Otandault, lui promettant d’aider le pays dans des domaines clairement identifiés, stratégiques pour son développement.

« La BAD fait partie de ces partenaires qui aident beaucoup les pays africains en matière de diversification de l’économie, de la promotion des investissements et, surtout, de l’amélioration du cadre des affaires », a déclaré le ministre de la Promotion des investissements, ajoutant : «  c’est dans ce sens que je suis venu échanger avec le représentant de la BAD pour voir comment cette institution peut nous accompagner. De ce point de vue, je me réjouis du fait qu’un accord soit déjà en cours. J’ai donc voulu faire le point des éléments qui bloquaient la mise en œuvre de cet accord ».

Le 12 juin dernier, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi autorisant le Gabon à contracter un emprunt de plus 41 milliards de francs CFA auprès de la BAD afin de poursuivre la diversification de l’économie du pays menée dans le cadre du projet d’Appui à la diversification de l’économie gabonaise (PADEG).

« Nous avons rassuré le ministre sur le fait que la BAD se tient aux côtés du Gabon pour accélérer la diversification de son économie», a assuré le représentant de l’institution panafricaine, Robert Masumbuko.

S’il a salué les décisions courageuses prises par le gouvernement, Robert Masumbuko a reconnu cependant que beaucoup reste à faire en termes de diversification de l’économie, promotion des investissements et amélioration du cadre des affaires. « L’objectif est que le Gabon devienne moins dépendant des secteurs extractifs comme le pétrole ou les mines pour développer les autres pans de son économie, plus créateurs de valeur localement et d’emplois », a-t-il ajouté en guise de conclusion.