Infrastructures au Gabon : Les travaux de réhabilitation du tronçon de la route nationale n°1 Nkok, Ntoum et Kango, partie intégrante de la Transgabonaise, ont démarré ce jeudi

Le nouveau ministre des Transports et des Travaux publics, Justin Ndoundangoye © DR

L’annonce en a été faite par le ministère des Travaux publics, chapeauté par Justin Ndoundangoye.

Situé aux portes de Libreville, le tronçon Nkok, Ntoum et Kango, qui s’étend sur une centaine de kilomètres, est l’un des principaux points noirs en matière de circulation routière dans la province de l’Estuaire. Avec le temps, ce tronçon routier s’est dégradé. Les accidents y sont fréquents.

Le tronçon Nkok, Ntoum et Kango est partie intégrante de la Transgabonaise, une infrastructure routière de 780 km qui permettra de relier Libreville à Franceville, chef-lieu du Haut-Ogooué dans le sud-est du Gabon, en traversant cinq des neuf provinces du pays. D’autres tronçons de la Transgabonaise ont déjà été bitumés à l’exemple de Kango – Bifun – Ndjolé et Alembé. D’autres suivront à l’instar de Carrefour Mikouyi – Lastourville – Mounana – Moanda et Franceville.

« Le financement (de la Transgabonaise) est prêt. J’ai exigé que le démarrage des travaux intervienne au plus vite », a déclaré Ali Bongo Ondimba dans son interview à L’Union mercredi 16 octobre à l’occasion de ces dix années de présidence.

Dans cette même interview, le président gabonais a rappelé que « 75 % du réseau routier construit au Gabon depuis 40 ans l’a été ces dix dernières années. »

La Transgabonaise illustre la politique volontariste, en même temps que la nouvelle doctrine des autorités gabonaises en matière d’infrastructures. Fini les éléphants blancs, ceux-ci appartiennent au passé. Priorité est donnée aux ouvrages à fort rendement sur le plan économique et social, autrement dit à ceux dont le coût est relativement faible par rapport aux retombées escomptées en termes de développement et pour l’amélioration du quotidien des populations.