Diffusée hier sur la chaîne publique française France 2, l’émission Cash Investigation, très populaire en France et visible depuis les bouquets satellite au Gabon, a mis au jour des pratiques illégales au sein d’une des filiales du groupe Veolia. Une affaire qui fait tâche alors que l’entreprise française s’est vue retirer au mois de février sa concession de distribution de l’eau et de l’électricité pour mauvaise qualité de service.
Mauvaise passe pour le groupe Veolia. En difficulté au Gabon, le groupe a été mis à l’index, mardi 13 mars, dans Cash Investigation, un programme diffusé sur la chaine publique nationale française France 2 et très regardé en France.
L’émission a mis en lumière des pratiques illégales au sein d’une des filiales du groupe Veolia, OTV, soupçonnée d’avoir tenté avec deux autres spécialistes du traitement des eaux usées de verrouiller le marché en Ile-de-France. Des accusations suffisamment graves pour que le Parquet national financier (PNF) ordonne dans ce dossier l’ouverture d’une enquête préliminaire.
Pour Veolia, cette affaire tombe mal. Elle intervient au moment même où le groupe a perdu la concession, qu’elle détenait depuis 21 ans, dans le secteur de la distribution de l’eau et de l’électricité. Il lui est reproché une très mauvaise qualité de service qui s’est manifestée par des coupures d’eau et des délestages d’électricité de plus en plus fréquents.
Pour ne rien arranger, Veolia est soupçonnée par les autorités gabonaises de pratiques de pollution. Des investigations sont actuellement en cours à ce sujet.