Une délégation de LafargeHolcim, conduite par Emmanuel Rigaux, administrateur-directeur général de la filiale marocaine du groupe franco-suisse, a rencontré les autorités gabonaises début juin. Intéressé par le marché du ciment, l’entreprise pourrait s’installer durablement au Gabon.
Preuve de l’attractivité du Gabon aux yeux des investisseurs internationaux, LafargeHolcim envisagerait de s’implanter au Gabon où, comme partout en Afrique, le secteur de la construction est l’un des principaux moteurs de la croissance.
C’est ce qui ressort de la séance de travail conjointe le 5 juin dernier entre la ministre de la Promotion des Investissements Madeleine Berre, la ministre de l’Industrie Carmen Ndaot et les représentants du groupe franco-suisse. A cette occasion, ces ceux-ci ont évoqué la possibilité de s’installer durablement au Gabon.
Il faut dire que le marché du ciment, intimement lié à la construction, même s’il a été impacté ces dernières années par la crise économique, présente un potentiel élevé. Mais, revers de la médaille, il est très concurrentiel. La demande annuelle nationale, évaluée à 700 000 tonnes, est satisfaite pour partie par la production locale issue des deux cimenteries du pays, CIMAF Gabon et Cimgabon. Le reste de la demande est couverte par les importations, en provenance de Chine pour l’essentiel.
Mais le management de LafargeHolcim est manifestement serein. Le marché du ciment ayant vocation à continuer de croître au Gabon, il reste selon eux de la place pour un nouvel acteur.
