Le gouvernement gabonais a déjà engagé le paiement de la dette due aux PME (Madeleine Berre)

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Le gouvernement a déjà engagé le paiement de la dette due aux PME. C’est ce qu’a déclaré Madeleine Berre, la ministre de la Promotion des Investissements et des Partenariats public-privé, à l’issue des travaux du 4ème comité interministériel du Haut conseil pour l’investissement sur l’amélioration du climat des affaires.

« Ce sont des tranches de 5 milliards FCFA qui sont payées. Les premières tranches ont déjà été payées et les entreprises sont satisfaites. Nous travaillons avec le syndicat des PME qui s’occupe de cela. Nous n’avons pas eu de problèmes à ce niveau. Les engagements de chacune des parties sont respectés », a indiqué la ministre.

Selon Madeleine Berre, le paiement de cette dette intérieure intervient en contrepartie pour les bénéficiaires d’investissement dans l’économie et de création d’emplois. Elle permet, en outre, de restaurer la confiance dans la parole de l’Etat. « Chacun y trouve son compte », explique le patron d’une entreprise bénéficiaire.

Pour garantir un remboursement juste et équitable entre les différentes entreprises concernées, la ministre a par ailleurs annoncé qu’un cabinet indépendant procédera à un audit complémentaire du stock de dette restant, en sus de celui déjà réalisé par le ministère de l’Economie et la direction générale de la Dette.

« C’est une mesure bienvenue qui apportera la transparence nécessaire dans ce type d’opération », se réjouit ce dirigeant gabonais dont l’entreprise est basée à Port-Gentil, la capitale économique.

Les déclarations de la ministre ont été faites à l’issue du 4ème comité interministériel du Haut conseil pour l’investissement sur l’amélioration du climat des affaires, dont les travaux ont été consacrés au règlement de la dette intérieure, à l’amélioration de la notation du Gabon et de la compétitivité de son économie, aux réformes initiées en vue du renforcement de l’initiative privée et de la rationalisation des contrôles, aux réformes de la parafiscalité et à l’amélioration du cadre réglementaire et institutionnel des partenariats public-privé.