La Banque mondiale a annoncé avoir octroyé un prêt de 200 millions de dollars au Gabon afin de soutenir le pays dans ses efforts d’assainissement budgétaire et de diversification de l’économie.
Le Gabon serait-il devenu l’enfant chéri des bailleurs internationaux ? On pourrait être porté à le croire au vu du soutien massif que lui accorde les institutions financières internationales.
Cette fois-ci, c’est au tour de la Banque mondiale d’apporter son soutien au pays. Celle-ci vient de débloquer 200 millions de dollars au bénéfice du Gabon.
Cette opération, la seconde d’une série de deux financements, vise à appuyer les réformes menées à la fois dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) et le Plan de Relance de l’Economie (PRE).
Trois priorités ont été dégagées. La première concerne le renforcement de la soutenabilité financière et de l’efficacité de la gestion des finances publiques. Il s’agit en particulier d’accroître l’efficacité et la transparence dans la collecte des recettes publiques (une priorité du premier ministre) ; de contrôler l’évolution de la masse salariale (une nécessité car le Gabon compte l’un des ratios de fonctionnaires les plus élevés par rapport à la population : 55 pour 1000) ; d’améliorer la performance des agents publics ; mais aussi l’efficience et la transparence des dépenses publiques.
Cibler les Gabonais économiquement faibles à travers des mesures sociales
La seconde priorité vise à renforcer la compétitivité du Gabon grâce à l’amélioration du climat des affaires et au renforcement des services des TIC.
La troisième et dernière priorité cible les Gabonais économiquement faibles à travers notamment l’amélioration de l’efficacité des prestations des soins de santé (notamment les soins de santé primaire), ainsi que celle des différents filets sociaux. Des points sur lesquels le président Ali Bongo Ondimba a insisté ces deux derniers mois à l’occasion de ses différentes prises de parole, lui qui souhaite faire de 2019 une année marquée du sceau du social.