Gabon : Limogé de son poste de vice-président, Maganga Moussavou lâché par ses militants à Lébamba (Ngounié)

L'ex-vice-président Maganga Moussavou dans une mauvaise passe actuellement © DR

Plusieurs élus locaux et militants du Parti social-démocrate (PSD) ont annoncé jeudi leur démission collective. Ils rejoindront les Sociaux démocrates gabonais (SDG), un parti membre de la majorité présidentielle qui a le vent en poupe.

Nouveau coup dur pour l’ex-VP Maganga Moussavou. Après avoir été limogé de son poste il y a deux semaines par Ali Bongo, il doit aujourd’hui faire face à une vague de départs d’élus et militants de son parti le PSD.

Ce mercredi, plusieurs d’entre eux à Lébamba dans le département de la Louétsi Wano (province de la Ngounié), ont franchi le Rubicon ; Comprendre, claqué la porte du PSD pour rejoindre le SDG, un parti membre de la majorité présidentielle.

Ces élus et militants ont expliqué leur choix par le « non respect des engagements du président du parti vis-à-vis des militants du département de la Louetsi wano (…), de fortes pratiques de népotisme encouragée par la plus haute hiérarchie du parti, ainsi que par le projet de provincialisation du parti qui est demeuré lettre morte… ».

Le SDG a le vent en poupe

Le porte-parole des démissionnaires, Pélagie Minkoué, a annoncé que ceux-ci rejoindront le SDG afin d’y apporté leur expérience politique et assurer l’ancrage de ce jeune parti au sein du département de la Louetsi wano.

Maganga Moussavou voit ainsi son étoile pâlir de plus en plus. A l’inverse, le SDG voit, lui, sa côte, monter. Ca n’est pas la première fois que des élus et militants d’ex-partis de l’opposition, en lambeau depuis les dernières élections, rejoignent ses rangs.

Fin mars, des responsables du CLR, de l’ACR et de l’UN dans le département de l’Ogooué et des Lacs / Lambaréné l’avaient déjà rejoint (lire notre article), suivis deux semaines plus tard par les militants UPG du département de la Lebombi-Leyoujours (lire notre article).