Rejoint par les militants UPG du département de la Lebombi-Leyou, le SDG s’impose peu à peu comme la deuxième force politique au Gabon

Militants du SDG en décembre 2018 @ DR

Il s’agit de la deuxième vague d’adhésion en un mois au profit des Sociaux démocrates gabonais (SDG). Le parti, membre de la majorité présidentielle, prend peu à peu une nouvelle dimension au point de s’imposer comme la deuxième force politique du pays, derrière son allié, le Parti Démocrate Gabonais (PDG). 

Le SDG a le vent en poupe. La formation, qui constitue la deuxième force politique désormais au Gabon, vient d’être rejoint par 21 militants de l’Union du peuple gabonais (UPG) dans la province stratégique du Haut-Ogooué. Ceux-ci ont adressé une lettre de démission commune au secrétariat de leur ancien parti.

Pour justifier leur décision, le démissionnaires de l’UPG dans le département de la Lebombi-Leyou évoquent « la léthargie, le manque de vision, la déliquescence, le climat délétère interne et le peu d’intérêts des responsables du parti envers les populations du département ». Un réquisitoire sévère.

Ces 21 militants viendront renforcer les effectifs du SDG, l’étoile montante de la politique gabonaise qui, semble-t-il, fait l’effet d’un aimant auprès des militants des autres partis. Le 28 mars dernier, 8 responsables politiques du département de l’Ogooué et Lacs annonçaient lors d’une conférence de presse leur démission les uns de l’Union nationale (UN), les autres du Centre des libéraux réformateurs (CLR) et d’autres encore de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR). Tous militent aujourd’hui au sein des Sociaux Démocrates Gabonais.