Gabon : Le programme de réhabilitation des voiries urbaines et de la RN1 est lancé

La Route Nationale 1 est le principal axe routier du Gabon. Elle relie Libreville au reste du pays © DR

Le Premier ministre a procédé lundi 6 janvier au lancement d’un Programme d’actions prioritaires du gouvernement (PAPG), dont la réhabilitation de la Route nationale 1 et celle des voiries de Libreville, Akanda et d’Owendo constitue le premier opus.

En ce début d’année, Julien Nkoghe Bekalé a une ambition, pour ne pas dire une obsession. Respecter l’injonction présidentielle faite lors du discours des vœux

Ce lundi, le chef du gouvernement a réuni à l’occasion d’une séance de travail les ministres Jean-Marie Ogandaga (Économie et Finances), Léon Bonda Balonzi et Françoise Asengone Obame (Transports, Équipement, Infrastructures et Habitat), ainsi que les directeurs généraux de la Dette, de l’entreprise Colas et de la Société d’autoroute du Gabon.

Son objectif : présenter son Programme d’actions prioritaires du gouvernement (PAPG) axé sur six secteurs clés (route, santé, éducation, enseignement supérieur, accès à l’eau et à l’électricité et lutte contre l’insalubrité), mais surtout sa mise en oeuvre immédiate en ce qui concerne la réhabilitation de la Route nationale 1 et des voiries de Libreville, Akanda et Owendo, identifiée comme la première action à mener sur le terrain.

« Il s’agira  de mettre un accent sur le contrôle de la qualité, à l’effet de payer ce qui est réellement réalisé dans les délais requis (…) pour ce qui est de la RN1 les études sont en cours pour des travaux de contrustion (sur du neuf), mais pour l’heure ce sont des travaux de confortement qui y sont réalisés pour rendre la circulation fluide de Libreville à Franceville », a expliqué le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bonda Balonzi.

Le gouvernement a par ailleurs annoncé que « deux comités de pilotage ont été mis en place (lors de cette réunion). Ils suivront chaque semaine l’évolution du chantier et identifieront les possibles blocages afin d’apporter des solutions immédiates ».

Il s’agit également d’une recommandation faite par le président Ali Bongo lors de son discours du 31 décembre dernier dans lequel il avait insisté sur la nécessité de renforcer les systèmes d’évaluation de l’action du gouvernement et des administrations.