Gabon : Le ministre Ndoundangoye lance les travaux de rénovation de la route Bambouchine – Débarcadère

Justin Ndoundangoye ce jeudi 30 octobre dans le 6ème arrondissement de Libreville © DR

Les chantiers de construction et de réhabilitation d’infrastructures routières se sont multipliés au Gabon ces derniers mois. Le gouvernement en a fait une priorité pour améliorer le quotidien des populations, dynamiser l’activité économique et désenclaver les territoires.

Jeudi 30 octobre, le très remuant ministre des Infrastructures, Justin Ndoundangoye, nommé à ce poste il n’y a pas encore un mois, a officiellement lancé les travaux d’entretien de la route de Bambouchine dans le sixième arrondissement de la commune de Libreville.

Long de près de 20 km, ce tronçon, en mauvais état, en avait particulièrement besoin. Avec le temps, il était devenu un véritable bourbier et un sujet récurent de complainte pour les usagers.

L’objectif des autorités est d’améliorer rapidement l’état de la route afin qu’elle redevienne normalement praticable. D’autres travaux, plus importants pourraient par la suite être envisagés pour remédier à plus long terme aux problèmes structurels.

Les travaux d’entretien de la route de Bambouchine seront effectués par l’entreprise GFRA BTP. Ils dureront tout au long du mois de novembre. Il n’est pas prévu de goudronner cette voie pour le moment.

Nouvelle doctrine gabonaise en matière d’infrastructures

La réhabilitation de la route Bambouchine – Débarcadère illustre la politique volontariste, en même temps que la nouvelle doctrine des autorités gabonaises en matière d’infrastructures. Fini les éléphants blancs, ceux-ci appartiennent au passé. Priorité est donnée aux ouvrages à fort rendement sur le plan économique et social, autrement dit à ceux dont le coût est relativement faible par rapport aux retombées escomptées en termes de développement et pour l’amélioration du quotidien des populations. Il ne s’agit plus par ailleurs de faire sortir de terre ex nihilo des routes ou autres infrastructures de transport mais, dans la mesure du possible, de se reposer sur l’existant en réhabilitant, ce qui est davantage pertinent sur le plan économique comme écologique.