Le projet, qui symbolise le renouveau de la capitale gabonaise, porte sur la construction d’un immeuble de bureaux et de commerce de 5 niveaux d’environ 4000 m2 sur un terrain de 3 200 m2, ainsi que les travaux d’aménagement paysager, des voiries et la création de parking sur le site de la Baie des rois en bord de mer.
A cette fin, la société Façade maritime du champ triomphal (FMCT), qui porte ce projet depuis son redimensionnement par l’État sous la supervision du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) dont il est une filiale, a lancé un avis d’appel à manifestation d’intérêt mardi 13 juillet 2021. Celui-ci est réparti en 15 lots allant des fondations spéciales au gros œuvre en passant par les travaux de menuiseries intérieures et les espaces verts.
« Le présent appel à manifestation d’intérêt s’adresse aux candidats qui ne sont pas concernés par des mesures d’exclusion et d’incapacité. Les soumissionnaires doivent justifier aux fins d’attribution du marché, de leurs capacités juridiques, techniques et financières », indique le communiqué du FMCT.
Les potentiels candidats ont jusqu’au 26 juillet pour déposer leurs dossiers. Ils peuvent, précise le communiqué, s’associer et présenter une candidature unique dans le cadre d’un accord de groupement entre sociétés. Cet accord doit préciser le statut juridique, le chef de file du groupe, le rôle et les titres de chaque membre.
Retombées économiques « massives »
La Baie des rois est un projet immobilier gigantesque qui prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts sur une superficie de 40 hectares. Avec cet appel à manifestation, ce site à vocation touristique situé en bord de mer est en passe de devenir réalité. Il devrait également accueillir en son sein un port de plaisance de 150 places, une station de service pour bateaux, une promenade du front de mer et des kiosques dans la zone nord.
Les retombées économiques d’un tel projet, qui s’inscrit dans la politique de diversification sectorielle des autorités gabonaises, sont « massives », pour reprendre les termes d’un économiste.
