Gabon : Pourquoi le FMI demande à l’Etat de vendre ses parts dans la BICIG

La BICIG est classée troisième banque au Gabon @ DR

Dans sa dernière revue concernant l’accord sur le mécanisme élargi de crédit conclu avec le Gabon, le FMI demande à l’Etat de vendre ses actions au sein de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG).

La vente par l’actionnaire de référence, la banque française BNP Paribas, de 41 % des parts qu’elle détenait dans le capital de la BICIG, avait abouti à faire du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), une entité publique, l’actionnaire majoritaire de la banque.

Or, demande le FMI, « Il faut procéder rapidement à la vente de la participation non stratégique dans la BICIG, la troisième banque gabonaise ».

Une demande justifiée, pour le Fonds, par le fait que l’Etat est en train d’acquérir un nouvel établissement bancaire sur le marché dont le nom n’a pas encore été révélé. La demande d’approbation de cette opération a été soumise à la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), le gendarme du marché bancaire sous-régional.

En cas de feu vert donné à cette opération, « les autorités devront procéder dans les trois mois, à la vente de la participation de l’État ». Dans le cas contraire, « l’État se joindra à l’actionnaire principal pour vendre sa participation actuelle afin que le nouvel investisseur stratégique dispose d’un contrôle majoritaire dans la banque », indique le FMI.