Gabon : De 2010 à 2018, le nombre d’unités de transformation du bois a doublé (Lee White)

Le premier ministre et le ministre des Forêts gabonais ouvrant officiellement la deuxième édition du Gabon Woodshow lundi 24 juin © DR

C’est ce qu’a indiqué le ministre des Forêts, de la Mer et de l’Environnement à l’occasion de l’ouverture lundi de la deuxième édition du Gabon Woodshow. 

C’est la conséquence d’une législation, mise en oeuvre au début de la décennie, imposant aux exploitants de bois au Gabon de faire subir plusieurs transformations à leurs produits avant de pouvoir les exporter.

Entre 2010 à 2018, le nombre d’unités de transformation du bois est passé de 86 à 167. Durant la même période, le volume de bois transformé est lui passé de 280 000 m3 à plus de 1 300 000 m3. Rien qu’en 2018, ce sont près de 900 000 m3 de produits transformés qui ont été exportés vers l’Asie, l’Europe et le Moyen-Orient.

Ces chiffres, Lee White, le nouveau ministre des Forêts, les a égrainés aux côtés du premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé, alors qu’ils venaient tous deux d’ouvrir officiellement la deuxième édition du Gabon Woodshow à Libreville.

Résultat : la part du secteur du bois dans le PIB du pays n’a cessé d’augmenter et le nombre d’emplois créés a connu une forte hausse.

L’exigence économique ne fait pour autant pas perdre de vue les nécessités écologiques. « L’accès aux marchés écologiquement exigeants est notamment sécurisé par la certification à l’horizon 2022 de toutes les forêts gabonaises », a rappelé M. White.

Pour rappel, en septembre 2018, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a opté pour la certification FSC, la plus exigeante en matière de gestion durable des forêts. Toutes les exploitations forestières du pays devront donc être certifiées FSC d’ici à 2022.