Le ministre des Travaux publique, Arnauld Calixte Engandji Alandji, a annoncé lundi la reprise des travaux de l’axe routier PK12 – PK105 dans les huit prochains jours par le prestataire chinois, China State.
C’est au terme d’une réunion d’évaluation des différents chantiers relatifs à la réalisation des infrastructures avec le premier ministre Julien Nkoghe Bekalé que l’annonce a été faite.
A cette occasion, ont notamment été évoqués la situation des voiries des communes de Libreville, Owendo et Akanda, la remise sur pied des régies des travaux publics, ainsi que l’état d’avancement des travaux du tronçon PK12-PK105, à l’arrêt depuis quelques mois.
Concernant ce dernier tronçon qui sépare Libreville de la localité de Kango, dans la province de l’Estuaire, le ministre des Travaux publics a annoncé leur reprise dans les huit prochains jours par la société chinoise China State Construction Engeneering Corporation (CSCEC).
Aucune raison contractuelle ne permettait l’arrêt de ces travaux, selon Arnaud Calixte Engandji. La société chinoise a donc été mise en demeure, sous huitaine,de reprendre les travaux qui permettront de fluidifier le trafic sur la nationale N°1.
« Désormais, les actes devront remplacer les promesses », Ali Bongo Ondimba
Si le gouvernement a choisi de taper du poing sur la table, c’est pour deux raisons. D’une part, le chef du gouvernement, Julien Nkgohe Bekalé a fait des infrastructures routières l’une de ses priorités, comme en témoigne sa première sortie sur le terrain le 21 janvier dernier consacré précisément à ce thème.
D’autre part, le premier ministre et les membres du gouvernement sont sous la pression du président de la République Ali Bongo Ondimba. Celui-ci veut des résultats et vite afin de montrer qu’au Gabon, action publique rime désormais avec efficacité. « Désormais, les actes devront remplacer les promesses », a averti le chef de l’Etat.
En l’espèce, il s’agira donc de rattraper le temps perdu. Le chronogramme d’exécution des travaux de la route PK12-PK105, confiés à CSCEC, prévoyait lors de la signature du cahier des charges, en juillet 2018, la livraison du premier tronçon en décembre 2018. S’il n’est jamais trop tard pour bien faire, pour le gouvernement gabonais, le temps presse désormais.
