C’est ce qu’a déclaré le responsable de l’ONG The Brainforest dans un article consacré au nouveau ministre des Forêts, publié ce jeudi dans le quotidien français Libération.
« Si Lee White se révèle capable de retirer les permis aux exploitants véreux, je suis prêt, au nom de Brainforest, à coopérer avec lui », affirme Marc Ona dans un article paru ce jour dans le quotidien Libération.
« Lee White », poursuit le responsable de l’ONG The Brainforest, « a apporté beaucoup de choses au Gabon au niveau de la conservation des forêts et de la recherche scientifique. Il a toujours lutté contre l’exploitation illégale du kevazingo. »
De la part de quelqu’un qui est réputé être un opposant radical et systématique, ces appréciations ont valeur d’éloges. D’autant plus que Marc Ona, en dépit de ses positions politiques hostiles au pouvoir, avait caressé le rêve de devenir ministre des Forêts suite à l’éclatement en mai dernier du Kevazingogate. C’est le bon moment pour y aller, avait-il confié à plusieurs de ses proches, tout en se défendant de tout rapprochement avec Ali Bongo. Je suis prêt à le faire pour la forêt, pour l’environnement, avait-il soutenu.
En tendant la main aujourd’hui à Lee White, Marc Ona a manifestement mis de côté sa déception – certains disent, sa rancœur. La défense de l’environnement, il est vrai, est une cause qui le justifie amplement.
