Gabon : Alors qu’il compte encore plus mettre l’accent sur les infrastructures utiles et durables, Ali Bongo s’entretient avec le directeur de Colas

Le président Ali Bongo Ondimba et le directeur de Colas, Francis Grass © Facebook/Présidence Gabon

Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu mardi 6 juin avec Francis Grass, le directeur général de Colas Europe Moyen- Orient  Afrique.

Le président gabonais et le directeur de Colas ont notamment « fait le point des chantiers et des opérations entamées par l’entreprise. Il s’agit entre autres de la réalisation d’infrastructures et des travaux de voiries urbaines notamment la deuxième phase de la Transgabonaise avec l’axe Nsile- Bifoun qui s’étend sur 120 km, Bikélé et Franceville », indique un communiqué de la Présidence gabonaise sanctionnant la rencontre.

Dans une longue interview donnée à l’hebdomadaire Jeune Afrique ce mois de juin, le président Ali Bongo Ondimba est longuement revenu sur le sujet des infrastructures, qui demeurent pour lui une priorité.

« Nous avons dû restructurer notre portefeuille de projets qui avaient été lancés sur la période 2009 – 2016, au cours de laquelle le Gouvernement avait privilégié le financement direct sur ressources propres de l’Etat pour un nombre trop important de projets, qui se sont arrêtés en 2015 quand nos recettes pétrolières ont diminué », a rappelé le chef de l’Etat.

Faire plus, mieux et plus vite

« Par la suite, » a-t-il poursuivi, « nous nous sommes engagés dans un long processus de résiliation ou de restructuration de contrats, comme ce fut le cas par exemple avec la réhabilitation de la Route Nationale 1 en Partenariat Public Privé avec la Société d’Autoroute du Gabon. Ce processus a pris beaucoup de temps. Nous nous réjouissons que les travaux de la RN1 avancent, de même que le réaménagement de la Baie des Rois ou encore le barrage de Kinguélé aval et la Transgabonaise. »

Le numéro un gabonais se projette déjà dans l’après. « Nous avons beaucoup d’autres besoins, notamment des routes prioritaires à bitumer ou des routes en terre à restaurer. En ce domaine, nous aimerions toujours faire plus et mieux, aller plus vite aussi, mais nous sommes sur la bonne voie. Toutes les infrastructures construites aujourd’hui au Gabon le sont parce qu’elles sont particulièrement utiles et durables. L’époque des éléphants blancs est définitivement révolue. »