Gabon : Ali Bongo reçoit le PDG de BGFIBank, Henri-Claude Oyima

Le président Ali Bongo a reçu ce mardi 28 mai au Palais du Bord de mer le PDG du groupe BGFIBank, Henri-Claude Oyima © DR

Ce mardi 28 mai, le président gabonais a reçu le patron de la plus grande banque d’Afrique centrale. L’occasion pour lui d’évoquer le financement des projets structurants qu’ils souhaitent lancer prochainement, mais aussi deux de ses priorités : la formation et l’emploi. 

Depuis son retour définitif au Gabon fin mars, Ali Bongo a reçu – sans tambour ni trompette – plusieurs représentants du monde économique.

Ce mardi 28 mai, c’était au tour du PDG du groupe BGFIBank d’être reçu au Palais du Bord de mer.

« J’ai été heureux de revoir le président de la République ce matin et de le saluer », a déclaré M. Oyima à l’issue de l’entretien. « Nous avons fait le point sur la situation macro-économique du pays et parlé des besoins de financement. Nous sommes la première banque du pays et nous venons encore d’augmenter notre capital », a poursuivi le PDG du groupe BGFIBank, ajoutant : « nous avons également évoqué les problématiques liées aux avoirs extérieurs, à la question du régime de change, des devises, sur la manière d’accompagner les entreprises en particulier les PME, ainsi que sur les grands projets structurants que le président de la République compte lancer prochainement.» 

Comme à chaque fois que le président Ali Bongo reçoit un grand patron, celui-ci en a profité pour évoquer deux de ses sujets de prédilection : la formation et l’emploi. Depuis près d’un an, le Gabon a entrepris de réformer structurellement son offre de formation afin de privilégier l’enseignement technique et professionnel au détriment de l’enseignement général, considéré dans une large mesure comme des voies de garage. L’objectif est de favoriser l’employabilité, autrement dit l’insertion professionnelle des jeunes sur le marché du travail.

Corrélativement, Ali Bongo a fait de l’emploi sa grande priorité en 2019 et pour les années à venir. Le président gabonais considère en effet, à juste titre, qu’il s’agit de la mère des réformes. « Il n’y a pas de réussite politique possible sans lutte contre le chômage et sans augmentation significative du taux d’emploi », répète-t-on à l’envie dans son entourage.