Dans les discussions, la partie gabonaise a mis l’accent sur la simplification des procédures de décaissement de fonds et la hausse de certains plafonds pour lui permettre d’accroître l’engagement financier du pays sur certains projets structurants. C’est le cas notamment en matière de formation professionnelle, qui a donné lieu en 2018 à une réforme majeure de l’enseignement dont l’objectif est adapter l’offre de formation aux besoins réels ou potentiels sur le marché du travail.
En outre, le Gabon et le FMI ont poursuivi leurs échanges au titre des quatrième et cinquième revues du programme triennal (prêt accordé par le FMI au Gabon en 2017 de 642 millions de dollars sur trois ans qui a déjà donné lieu à un décaissement de 398 millions de dollars, NDLR) . Dans ce cadre, le ministre Owono Mba a réaffirmé son intention de reconsidérer certaines niches fiscales et de donner la priorité à des dispositifs favorisant la diversification du tissu économique.
Le ministre de l’Economie a par ailleurs indiqué son intention de poursuivre l’apurement de la dette intérieure (contractée par l’Etat vis-à-vis des entreprises locales) et extérieures, de réduire les délais de paiement de l’Etat vis-à-vis de ses partenaires et de progressivement remédier au problème épineux des arriérés de salaires.
Ce dernier point figure d’ailleurs parmi les priorités du projet de loi de finances adopté mardi dernier en conseil des ministres qui, tout en poursuivant l’effort de rééquilibrage des finances publiques, prévoit des marges de manœuvre supplémentaires pour financer les dépenses sociales et d’investissement.