Le premier groupe bancaire en Afrique centrale a publié hier un communiqué afin d’alerter sa clientèle contre la diffusion de messages malveillants et fantaisistes le concernant sur les réseaux sociaux. Une démarche inédite qui met en lumière la nécessité pour les grandes entreprises de lutter contre les fake news sur les réseaux sociaux.
Pour un groupe habitué à une relative discrétion, la démarche est quasi-inédite.
Ce jeudi 31 janvier, BGFIBank a publié un communiqué visant à mettre en garde ses clients contre la diffusion de fake news (fausses nouvelles) à son sujet.
« Depuis plusieurs jours un message circule sur les réseaux sociaux indiquant que la Commission bancaire en Afrique centrale (COBAC) aurait retiré son agrément à BGFIBank et invitant sa clientèle à retirer ses dépôts et clôturer ses comptes », indique le communiqué.
« Le Groupe BGFIBank tient à rassurer sa clientèle qu’il s’agit d’une allégation purement fantaisiste et mensongère […], celui n’ayant enregistré aucun retrait d’agrément de ses filiales des pays (Cameroun, Congo, Guinée Équatoriale, Gabon) dont la COBAC est le régulateur », conclut-il en rappelant au passage que « les performances enregistrées par la banque au titre de l’année 2018 sont en forte augmentation. »
En effet, le Groupe BGFIBank, présidé par Henri-Claude Oyima, a conservé en 2018 son statut de banque leader en Afrique centrale. C’est ce qui ressort du dernier classement annuel publié par nos confrères de Jeune Afrique.
Cette démarche, relativement rare de la part d’un groupe réputé pour sa discrétion, témoigne plus largement de la nécessité pour les entreprises partout dans le monde, et y compris en Afrique, de lutter contre la propagation exponentielle de fausses rumeurs les visant sur les réseaux sociaux. Les ignorer, si cela est parfois opportun, n’est en effet pas toujours la démarche la plus pertinente.
