La demande a été faite par voie de communiqué daté du lundi 20 mai alors qu’au Gabon des voies s’élèvent de toute part pour réclamer la tête des vrais responsables dans cette vaste affaire de corruption.
« Les mesures conservatoires proposées par le gouvernement (jeudi dernier) sont loin de rassurer les Gabonais et les opérateurs économiques. C’est pourquoi Brainforest, ONG de droit gabonais, spécialisée dans la gouvernance forestière et la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, sollicite la Représentation nationale (Assemblée nationale et Sénat) pour qu’une enquête parlementaire soit diligentée aux fins de faire toute la lumière sur cette affaire », indique le communiqué.
Ces derniers jours, plusieurs voix se sont élevées, tant du côté de l’opposition que de la majorité, pour réclamer le départ des vrais responsables, sous-entendus les ministres qui seraient impliqués dans ce scandale. Jeudi dernier, la porte-parole du gouvernement avait invité, sans les nommer, ces personnes à quitter d’elles-mêmes leur poste de ministre.
Quelques jours après, personne n’a démissionné. De sorte que le premier ministre devra prendre ses responsabilités. Et en l’espèce, mieux vaut sans doute tôt que tard.
En attendant, des sanctions administratives visant de hauts fonctionnaires ont été prises et l’enquête judiciaire ouverte suit son cours.
